XV de – « L’année bleue » : l’édito du lundi

XV de – « L’année bleue » : l’édito du lundi
XV de France – « L’année bleue » : l’édito du lundi

L’exercice est convenu. Un peu daté, même, alors que le calendrier fixe nos retrouvailles au 6 janvier avec la parution du premier Midol « Canal historique » de l’année. Cela n’en reste pas moins un plaisir et, disons-le, une bouffée d’air frais. Vous présenter ses vœux du Midi Olympique est bien plus qu’un simple moment de bienveillance et bien mieux que l’expression de cette affection qui nous lie autour du rugby.

La nouvelle année (pouvons-nous vous souhaiter une vie belle, passionnante et douce) marque en effet le temps des promesses. La fin d’une époque et la grande ouverture vers un avenir qui reste évidemment à écrire mais dont on prédit toujours qu’il sera meilleur. Peu importe d’où vous venez et peu importe si l’hiver vient à peine de commencer, le printemps est déjà là…

Est-ce qu’on exagère ? À peine. Voyez comme dans cette période de – bons – vœux, les choses sont magnifiques et prennent soudain vie sans que nous ayons besoin d’appuyer sur l’accélérateur : nos championnats vont très vite se diriger vers les phases finales, qui sont bien plus que nos madeleines de Proust ; et le Tournoi des 6 Nations est prévu pour la fin du mois, incertain mais apportant le présage de belles retrouvailles avec la bande à Dupont.

Il est temps de gagner

Nous sommes en 2025, à mi-chemin entre deux Coupes du monde et il faudra tout pour que le rugby français reste si fermement dans le cœur des Français, qu’il apparaît en haut de l’affiche. Car les mois qui viennent de s’écouler n’ont épargné personne, au gré de trop d’affaires (parfois même de drames) et de manque de titre (sujet plus léger) à accrocher au manteau des quinzistes de Fabien Galthié, sur qui reposent tant d’espoirs, presque à la mesure de les moyens déployés les yeux fermés depuis cinq ans.

Comme le disent souvent joueurs et entraîneurs, avec cette formule fourre-tout qui nous fait saigner les oreilles et le cœur, il est « temps de se payer ». Traduction : le moment est venu de gagner, de concrétiser les efforts déployés individuellement et collectivement, de mener à bien tous ces entraînements passés à jouer et… À s’entraîner.

Alors, exprimons le souhait de revoir enfin cette génération française – pleine de talent et si brillante sur le papier ou en club – pour remporter très rapidement un deuxième titre majeur après le Grand Chelem 2022. C’est à ce prix qu’elle portera sa flamme, intacte et vivante, jusqu’à la prochaine Coupe du monde australienne où elle s’est déjà donné rendez-vous pour marquer enfin son histoire.

Sans attendre, nos espoirs immédiats se tourneront vers les Bleues du XV de , engagées dans le Tournoi de Rédemption et d’Urgence, avant de se lancer dans leur Coupe du monde fin août, en Angleterre. Là encore, les défis sont immenses. À la hauteur de nos rêves les plus fous de voir Sochat, Bourdon, Hermet, Feleu et autres Vernier marcher en pionniers sur le toit de notre monde. Bonne année à tous. Et tout.

 
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