La a des “doutes sur les intentions de l’Algérie”, déclare le ministre des Affaires étrangères

La a des “doutes sur les intentions de l’Algérie”, déclare le ministre des Affaires étrangères
La France a des “doutes sur les intentions de l’Algérie”, déclare le ministre des Affaires étrangères

La a des « doutes » sur les intentions de l’Algérie à son égard, a déclaré dimanche le ministre des Affaires étrangères.

“Nous observons des postures qui permettent de douter de l’intention des Algériens de s’en tenir à la feuille de route”, estime Jean-Noël Barrot.

Avec en toile de fond le cas de l’écrivain Boualem Sansal, toujours incarcéré.

France “doute” de l’Algérie. Tels sont les propos tenus ce dimanche 5 janvier par le chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot. Interrogé sur RTL (nouvelle fenêtre)il a indiqué que la France avait “des doutes” sur la volonté d’Alger de respecter la feuille de route des relations bilatérales franco-algériennes, réitérant également ses inquiétudes sur le cas de l’écrivain Boualem Sansal, emprisonné en Algérie depuis la mi-novembre.

« Nous avons en 2022 […] rédigé une feuille de routea rappelé le ministre des Affaires étrangères. « Mais on observe des postures, des décisions de la part des autorités algériennes qui permettent de douter de l’intention des Algériens de s’en tenir à cette feuille de route. Parce que pour tenir la feuille de route, il faut être deux.»

« Boualem Sansal ? Les raisons des autorités algériennes ne sont pas valables »

Jean-Noël Barrot a également déclaré : « comme le président de la République, très préoccupé par le fait que la demande de libération adressée par Boualem Sansal et ses avocats a été rejeté. Détracteur du pouvoir algérien, Boualem Sansal, 75 ans, né d’un père d’origine marocaine et d’une mère algérienne, est incarcéré depuis la mi-novembre pour atteinte à la sûreté de l’État et se trouve en cellule de détention. soins depuis la mi-décembre.

« Je suis préoccupé par son état de santé et […] La France est très attachée à la liberté d’expression, à la liberté d’opinion et considère que les raisons qui ont pu conduire les autorités algériennes à l’incarcérer ne sont pas valables.a noté Jean-Noël Barrot. Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a évoqué pour la première fois dimanche dernier l’arrestation de l’écrivain à la mi-novembre à Alger, le qualifiant de“imposteur” envoyé par la France.

  • Lire aussi

    Appels à la violence sur TikTok : deux influenceurs algériens interpellés, à Brest et Grenoble

L’auteur de 2084 : la fin du mondenaturalisé français en 2024, est poursuivi en vertu de l’article 87 bis du Code pénal, qui punit « comme acte terroriste ou subversif, tout acte visant la sécurité de l’État, l’intégrité territoriale, la stabilité et le fonctionnement normal des institutions ». “Nous souhaitons entretenir les meilleures relations avec l’Algérie, […] mais ce n’est pas le cas aujourd’hui.a regretté le ministre. Alger a retiré son ambassadeur de Paris fin juillet alors qu’Emmanuel Macron avait fortement soutenu les propositions marocaines concernant le Sahara occidental, avant de se rendre à Rabat fin octobre.


EN avec l’AFP

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV tout ce qui a changé en 2025… et changera d’ici la fin de l’année
NEXT Une marche blanche pour sauver Rillette, le sanglier menacé d’euthanasie