Basket Landes va entamer un mois de janvier chargé, durant lequel pas moins de huit matches les attendent, dont quatre en Ligue féminine, avec la réception des Flammes Carolo. Un adversaire qui n’avait guère pesé lourd lors du match aller, le 28 septembre 2024, a balayé 94-61 dans sa salle.
De là à laisser entendre que le match retour ne sera qu’une formalité pour les Landaises, il y a un écart que personne ne risquera de sauter, ni même d’envisager. A commencer par Julie Barennes, qui coupe d’emblée court à tout excès de confiance, d’autant que ses joueuses ont terminé l’année 2024 en tirant la langue et un succès étriqué face à La Roche Vendée (70-67), suivi de deux revers, à Tarbes dans le championnat (63-74) et en Euroligue à Brno (65-69). Tout le contraire des Ardennais qui ont presque fait le plein de victoires : quatre lors des cinq derniers matches.
« Ils sont dans une phase ascendante et montrent du potentiel dans les secteurs nationaux et étrangers. On sera hyper-suspect», prévient l’entraîneur landais. D’autant que les chiffres laissent beaucoup de doutes entre Néo-Aquitaine et Carolos qui affichent le même bilan à l’entrée en 2025 : sept victoires et quatre défaites de part et d’autre.
“Ne les laissez pas attaquer”
Qu’est-ce qui distingue les deux équipes qui se situent juste derrière au classement ? Leur différence de points, à l’avantage du Basket Landes, qui possède la troisième défense du championnat (712 points encaissés en 11 matches), là où les Carolos, qui ont déjà encaissé 851 points, ont la pire. Mais si leur défense apparaît plus que poreuse, leur attaque est littéralement enflammée : deuxième derrière Bourges avec 847 points marqués en 11 matchs, soit une moyenne de 77 points marqués par match.
C’est donc une véritable opposition de styles à laquelle il faut s’attendre pour une reprise où il y aura certainement un esprit de revanche dans l’air : corriger une fin de décembre mitigée côté local, effacer définitivement la gifle automnale sur les visiteurs. côté . Julie Barennes n’a aucun doute sur l’implication de son équipe, à trois jours d’une autre réception, celle du CBK Mersin, mercredi 8 janvier en Euroligue.
« Ils sont concentrés sur le match car ils savent que ce ne sera pas facile : il ne faut pas les laisser attaquer, ni tirer à distance, surtout ne pas les laisser prendre confiance. » Les Landaises, quant à elles, seraient bien inspirées d’en prendre une grande gorgée pour lancer au mieux le mois de janvier, histoire de le rendre un peu plus digeste…