Le Sénégal a confirmé le début de l’exploitation de son gaz.
Ce sera en commun avec la Mauritanie voisine depuis le 31 décembre 2024.
C’est une étape “historique”a déclaré le ministre sénégalais du Pétrole, Birame Souleye Diop.
Dans un communiqué reçu ce samedi 4 janvier 2025 par l’AFP, l’une des sociétés chargées de l’exploitation du projet, le britannique BP, a annoncé avoir “a commencé à produire du gaz à partir des puits de la phase 1 du projet de gaz naturel liquéfié de Grand Tortue Ahmeyim (GTA) vers son navire flottant de production, de stockage et de déchargement.”
Le Sénégal et la Mauritanie avaient déjà annoncé l’ouverture du premier puits de leur gisement marin.
Le projet Grand Tortoise/Ahmeyim (GTA) devrait produire environ 2,5 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié par an.
Son exploitation devrait permettre à ce pays pauvre d’Afrique de l’Ouest de transformer son économie.
« Ce que nous vivons depuis le 31 décembre 2024 est historique » a déclaré le ministre du Pétrole à la chaîne nationale RTS.
Selon lui, le Sénégal bénéficiera de 35 millions de pieds cubes par jour, tout comme la Mauritanie.
« L’objectif final est d’utiliser le gaz pour la consommation intérieure et l’exportation. » il a ajouté.
Le projet a débuté il y a 6 ans et a coûté environ 7,5 milliards de dollars, a-t-il déclaré.
Its development is ensured by BP, with the American Kosmos Energy, the Société du petroleum du Sénégal and the Société mauritanienne des hydrocarbures (SMH).
Le démarrage de la production intervient 7 mois après l’entrée du Sénégal dans le cercle des pays producteurs d’hydrocarbures.
Et ce, avec le lancement depuis juin 2024 de l’extraction pétrolière du champ de Sangomar au large des côtes africaines.
Dans son discours du Nouvel An, le nouveau Président sénégalais Bassirou Diomaye Faye, a déclaré « garantir une exploitation optimale et transparente des ressources pétrolières et gazières au profit de l’économie nationale et des générations actuelles et futures ».
Les nouvelles autorités sénégalaises ont annoncé un audit des contrats pétroliers et gaziers.
©AFP