Un remorqueur appelé sur les lieux d’un accident à Sorel-Tracy aurait pu être l’une des victimes après avoir subi une crise cardiaque sur place, n’eût été l’intervention rapide d’un policier qui lui a sauvé la vie et il a pu merci en personne récemment.
« Sans lui, je ne serais pas là ! » » dit Pierre Brazeau, débordant de gratitude.
Le 18 décembre, près d’un an après les événements, M. Brazeau a enfin pu remercier en personne l’homme qui lui a sauvé la vie lors d’une chaleureuse rencontre sur son lieu de travail, au cours de laquelle La Revue assisté.
Le 30 janvier, le remorqueur de 53 ans a été appelé pour venir déplacer des voitures impliquées dans une collision près de l’intersection de la route 132 et du rang Sud, vers 6 h 45. Heureusement, l’événement n’a pas causé de blessés graves. .
Le policier de la SQ Raphaël Marquis en était à son deuxième sauvetage du genre dans sa jeune carrière.
Photo Agence QMI, Joël LEMAY
L’accident s’étant finalement révélé mineur, l’agent Raphaël Marquis, de la Sûreté du Québec (SQ), est venu relever ses collègues Félix Florant et Charles-Antoine Cavanagh lors du changement de quart pour clore le dossier.
« À peine deux minutes après leur départ, les gens ont commencé à me crier dessus pour attirer mon attention. C’est à ce moment-là que j’ai vu M. Brazeau allongé par terre. Il n’avait pas de pouls», raconte M. Marquis.
Au bon endroit
Le policier a rapidement fait signe à ses collègues de revenir avec un défibrillateur et a demandé une ambulance pendant qu’il effectuait des manœuvres de réanimation.
Après des dizaines de compressions, puis le recours au défibrillateur de la police et à celui des ambulanciers, le cœur du quinquagénaire s’est enfin remis à battre.
«C’était un soulagement de le voir reprendre ses esprits», raconte le policier de 25 ans qui en est à sa deuxième réanimation en quatre ans de métier.
Pierre Brazeau n’a eu aucune séquelle suite à sa crise cardiaque.
Photo Agence QMI, Joël LEMAY
Au départ, M. Brazeau devait remorquer le véhicule dans une cour privée. Mais comme il fallait davantage de personnel sur les lieux de l’accident, il a été redirigé vers cet endroit.
«J’étais tellement content de l’avoir déplacé, c’était le bon endroit pour avoir une crise cardiaque. Il était entouré de premiers répondants et de témoins!», souligne Isabelle Lamarche, propriétaire de l’entreprise pour laquelle travaille M. Brazeau.
Retour à la maison
Le remorqueur explique que ce sont quatre artères bloquées qui ont conduit à sa crise cardiaque. Cependant, on ne lui connaît aucun problème de santé.
« J’ai mis trois jours à m’en rendre compte, mais j’étais mort, mort ! Grâce à la rapidité d’intervention, je n’ai eu aucune séquelle. C’est comme si j’avais dormi », dit-il en riant.
Les deux hommes ont pu se revoir pour la première fois depuis l’événement, le 18 décembre dernier.
Photo Agence QMI, Joël LEMAY
« Les gens de Sorel sont en sécurité avec un policier comme [M. Marquis]!”, conclut l’homme.
Ce qu’ils ont dit
« Il m’a supplié de lui donner du travail trois jours après son accident. Il fallait que je lui rappelle qu’il venait d’échapper à la mort !
→ Isabelle Lamarche, owner of Remorquage Sorel-Tracy
« S’il n’avait pas été là, combien de temps serais-je resté là ? Il m’a sauvé la vie.
→ Pierre Brazeau, remorqueur
«Je n’ai fait que mon travail. C’est exactement ainsi que nous apprenons lors de notre formation.
→ Raphaël Marquis, Sûreté du Québec police officer
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