L’année 2024 a été marquée par des initiatives visant à résoudre les problèmes persistants dans les secteurs des transports et de la justice au Sénégal. Selon un article de Sud Quotidien, les nouvelles autorités ont organisé des réunions qui ont abouti à des recommandations concrètes. Ces dialogues se déroulent dans un contexte également marqué par des inondations dévastatrices, et par un différend persistant entre l’État et les médias.
Les assemblées générales des transports publics, tenues en octobre, ont dégagé un consensus sur plusieurs points essentiels. Parmi elles, la réglementation des voitures de location particulières, dites « clendos » et « Allo-Dakar », ainsi que l’immatriculation obligatoire des deux roues. Il a également été convenu que les motocyclistes se limiteraient à livrer des marchandises dans la capitale. Pour améliorer la sécurité routière, il a été recommandé de limiter l’âge des véhicules de transport de personnes à vingt ans. Enfin, la mise en place d’un permis à points a été préconisée pour renforcer le contrôle des infractions.
Dans le domaine de la justice, les réformes visent à remédier aux dysfonctionnements actuels et à réajuster les institutions aux évolutions culturelles et technologiques. Comme le rapporte Sud Quotidien, des révisions des principaux codes judiciaires ont été suggérées, ainsi que le recrutement massif de personnel pour assurer un service public de justice plus efficace. La proposition de numérisation accrue et d’introduction de l’intelligence artificielle vise à moderniser le système judiciaire.
Sur le plan social, l’immigration irrégulière persiste malgré des mesures de sécurité renforcées et des partenariats internationaux pour contrôler les frontières. Les causes de ce phénomène incluent des facteurs économiques tels que la pêche non rentable due aux bateaux étrangers et au manque d’emploi. Dans les zones de départ comme Mbour et Saint-Louis, des efforts sont cependant déployés pour traquer les passeurs.
Par ailleurs, les inondations provoquées par le débordement du fleuve Sénégal ont lourdement touché la région de Matam, provoquant le déplacement de milliers de personnes. Les tensions entre l’État et les entreprises médiatiques privées se sont manifestées par des blocages de comptes et une réglementation stricte du secteur, provoquant des réactions de la part des acteurs concernés.
Toutes ces luttes et dialogues visent à jeter les bases d’une gouvernance plus équitable et plus efficace. La lecture de l’article sur le site Sud Quotidien permet d’avoir une perspective détaillée de ces défis et des avancées possibles pour le Sénégal.
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