La Bourse suisse a démarré la séance de lundi du bon pied, encouragée par la reprise de Wall Street. A deux semaines de l’investiture du futur président américain Donald Trump, les investisseurs avaient surtout des données macroéconomiques à analyser.
La Bourse de New York a terminé en hausse vendredi soir, portée par un regain d’appétit pour le risque. Le Dow Jones a augmenté de 0,80%, l’indice Nasdaq de 1,77% et l’indice élargi S&P 500 de 1,26%.
En Chine, la croissance du secteur des services a rebondi en décembre pour atteindre son plus haut niveau depuis sept mois, selon l’indice d’activité des directeurs d’achat (PMI) pour les services, calculé par S&P Global et les médias économiques. Caixin chinois.
En Suisse, le chiffre d’affaires du commerce de détail a profité du phénomène de hausse des coûts pour augmenter de 0,8% en novembre sur un an, hors effets des jours ouvrables et des jours fériés. Les investisseurs surveilleront également ce lundi l’indice PMI dans la zone euro et l’inflation en Allemagne.
“Les indices européens devraient ouvrir en hausse ce matin, dans le sillage de la clôture de Wall Street qui a rebondi après cinq séances consécutives de baisse”, a déclaré John Plassard. Mais pour l’expert de Mirabaud Banque, “les interrogations concernant les questions politiques en Europe et aux Etats-Unis à deux semaines de l’investiture de Donald Trump pourraient inverser la tendance”.
Les étoiles dans le vert
Vers 9h06, l’indice phare SMI montait de 0,23% à 11.650,30 points, après avoir clôturé vendredi la première séance de l’année sur une hausse de 0,20%. Le SLI a accéléré de 0,38% à 1928,63 points et le SPI a gagné 0,30% à 15.565,58 points.
Dans un contexte économique toujours au calme absolu après les fêtes de fin d’année, la majorité des valeurs vedettes évoluaient dans le vert. Les hausses les plus importantes ont été enregistrées par le Groupe TVA (+2,2%), le Groupe UBS (+1,5%) et le Groupe Partners (+1,5%), sans information précise.
À l’autre bout du tableau se trouvent le groupe Sandoz (-0,9%), Lindt (-0,5%) et ABB (-0,5%). Le géant de l’électrotechnique a été pénalisé par un abaissement de la recommandation de « sous-performance », par rapport au « market perform » auparavant, et de l’objectif de cours de Berstein SG.
Sur le marché plus large, DocMorris (-4,5%) a été boudé par les investisseurs, après plusieurs abaissements de l’objectif de cours.
Cicor (-0,3%) a finalisé l’acquisition du prestataire allemand de services de développement et de fabrication de modules et systèmes électroniques Profectus.
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