En ce début de mois de janvier, le coordonnateur de la Table itinérance de Sherbrooke, Gabriel Pallotta, s’attend à une plus grande achalandage dans les centres de chaleur et les refuges, surtout si le froid s’installe.
Contrairement à la période des fêtes, un problème d’effectifs pourrait également survenir, principalement en journée le week-end, si le froid persiste en janvier. Ce sera également un sujet important au menu de la prochaine réunion de la Table itinérance de Sherbrooke.
C’était dans l’ensemble ce que nous avions prévu. Nous n’avons pas été débordés, mais le froid commençait là, ce qui nous a donné de bonnes raisons de préparer la suite de la saison.
a-t-il expliqué dans une interview au micro de Voici les informations.
On s’attend à une demande plus importante vers la fin janvier si le froid s’installe par rapport à la période des fêtes qui s’est bien déroulée.
Des personnes en situation d’itinérance se sont également retrouvées aux urgences de l’Hôtel-Dieu de Sherbrooke pendant les Fêtes, une situation qui a également été observée ailleurs au Québec.
Nous avons eu une grande réunion avec tous les partenaires avant l’hiver. Les personnes qui n’étaient pas au bon endroit étaient plus facilement redirigées vers les services appropriés. Un gros travail d’accompagnement auprès des travailleurs sociaux a également été mis en place, ce qui a permis de réduire le problème.
aidez Gabriel Pallotta.
Le visage des demandes
Aux yeux de Gabriel Pallotta, dans les services d’aide au logement, les demandes sont majoritairement formulées par de jeunes familles. Ce nombre est en augmentation, selon le coordinateur.
Gabriel Pallotta est le coordonnateur de la Table itinérance de Sherbrooke. (Photo d’archives)
Photo: - / Guylaine Charette
Il y a un mélange. Malheureusement, il y a quelques nouveaux visages. Aux urgences, il est plutôt rare de voir apparaître de nouvelles jeunes familles. Par contre, dans les services d’aide au logement, même en périphérie de Sherbrooke, cela devient la majorité des demandes. C’est inquiétant de voir les besoins augmenter
il admet.
Gabriel Pallotta espère désormais que les décideurs fourniront les ressources nécessaires pour permettre aux services de fonctionner au maximum de leur capacité. Il note également un petite augmentation
dans certaines demandes, entre autres, pour des services d’urgence les jours de fin de semaine et les soirs de semaine.
Nous créons des crises en ne pouvant réagir à aucun moment. Nous aimerions que les gens ne se rendent pas aux services d’urgence, nous devons donc avoir accès aux soins et aux services de santé. […]
il explique.
Nous avons des réflexions à mener pour agir plus rapidement en prévention alors que les besoins augmentent aux urgences et à la sortie. Ce que nous faisons fonctionne. Nous sommes capables d’observer où se trouvent les petits trous que nous pourrions boucher, mais nous sommes limités par les ressources
soutient Gabriel Pallotta.