Loire et Haute-Loire. Retour vers le futur pour le tricot et la couture

Loire et Haute-Loire. Retour vers le futur pour le tricot et la couture
Loire et Haute-Loire. Retour vers le futur pour le tricot et la couture

100% pure laine appréciée des clients qui voyagent jusqu’à Saint-Bonnet-le-Froid

“Nous retournons à la nature.” Dans sa boutique de Saint-Bonnet-en-Laine à Saint-Bonnet-le-Froid, Sophie Samica s’occupe de la déco. Une niche 100% pure laine, où les synthétiques n’ont pas leur place, où les chimiques ont déçu.

Surnommée « Sophie Laine » dans le village, cette gérante défend son choix. « J’ai une clientèle attachée à la tradition, à la solidité qui ne chevauche pas les tendances de la mode. Elle recherche quelque chose de durable, de stable. »

On n’a certes pas l’effet douillet du synthétique mais des valeurs sûres. Intemporel. Il existe des pulls, des chapeaux, des écharpes ou des cache-nez, mais surtout des pelotes de laine de toutes les couleurs et de différentes épaisseurs. Sans évoquer un boom du tricot, « Sophie Laine » évoque une courbe ascendante depuis dix ans, date à laquelle elle a ouvert sa boutique.

Depuis, elle a dû pousser les murs à deux reprises pour agrandir et diversifier sa collection, car la demande ne cesse de croître. Avec notamment une clientèle qui vient de la vallée du Rhône, de Saint-Étienne mais aussi d’Ardèche et qui n’hésite pas à se déplacer dans cette petite commune de Haute-Loire qui vit « dans sa bulle d’oxygène » comme elle aime le souligner. .

Produits locaux et 100% français

« Il y a des femmes de tous âges mais il faut reconnaître que la jeune génération se fixe moins de contraintes. Ils essaient, se libèrent des barrières et si on échoue, ce n’est pas grave, on recommence. Ils font ça pour le plaisir, c’est un passe-temps comme un autre. Mais cette nouvelle clientèle veut tout de suite, ce qui oblige le gérant à se tenir au courant des nouvelles tendances.

« Nous sommes ouverts 7 jours sur 7 en décembre. C’est du business si vous voulez que ça marche. Et puis il faut beaucoup de stock et d’anticipation. » Cette ancienne comptable de formation a fait ses débuts grâce à une ancienne couturière, Danielle Rochedix. « Avec elle, j’adorais tricoter, je me suis laissée dedans. Nous avions dit que nous tricoterions ensemble, mais j’ai dû faire un rang très péniblement avant que ça déclique. »

Depuis, elle se forme et donne des cours depuis longtemps. Aujourd’hui, elle n’a presque plus le temps mais elle l’avoue quand même : « Je suis toujours là pour aider, c’est mieux de ne pas les laisser coincer dans les points de suture » (rires).

Lionel Lopes-Quintas

 
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