Catherine, qui voyageait avec sa famille, témoigne de cette expérience éprouvante avec le journal Le Parisien. Arrivés à l’aéroport de Fès-Saïss à 14h30 pour un embarquement prévu à 15h40, ils ont subi une série de reports sans la moindre explication de la compagnie. « Nous avons attendu en zone d’embarquement jusqu’à 23h30, sans avoir aucune information », rapporte-t-elle.
L’attente s’est déroulée dans des conditions précaires : manque d’information, personnel « évasif » de l’aéroport, distribution minimale d’eau et de sandwichs, toilettes partiellement fermées et sans papier toilette…
Parmi les passagers, les familles avec de jeunes enfants et les personnes âgées sous traitement médical ont particulièrement souffert de cette situation.
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Finalement, les passagers ont été transférés vers un hôtel à 23h30, après avoir de nouveau passé les contrôles de sécurité et les douanes. Un message de Royal Air Maroc leur promettait des informations pour le lendemain à midi. « A 12h13, nous recevons un mail nous annonçant que l’avion de la veille était annulé ! », s’exclame Catherine.
En début d’après-midi, un bus a été affrété pour les ramener à l’aéroport, mais la compagnie n’a pas prévenu les passagers. L’avion a finalement décollé à 16h20, avec plus de 24 heures de retard.
«Je suis particulièrement contrariée par le manque de considération de la compagnie», déplore Catherine, pointant le silence de Royal Air Maroc et l’absence de responsable. La fatigue, le stress et les dépenses imprévues s’ajoutent à la frustration des passagers. Quant à un éventuel remboursement, Catherine est très pessimiste.
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