Des hommes et des femmes de toute la France ont veillé sur le réveillon du Nouvel An, ses petits blessés, ses désagréments, ses voitures en feu. A Montbéliard dans le Doubs, la caserne était tirée à quatre épingles. Une nuit imprévisible.
Les essentiels du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve la meilleure actualité régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en contact avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse email pour vous envoyer la newsletter « Les incontournables du jour : notre sélection exclusive ». Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien présent en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
Ce sont des bénévoles, des professionnels. Hommes, femmes. Souvent pères de famille. Des jeunes dans le métier parfois. Hier soir, les pompiers de la région de Montbéliard n’ont pas chômé. Les incendies de voitures ont débuté en début de soirée dans le quartier de la Petite Hollande. C’est sous surveillance policière qu’interviennent les pompiers. Deux voitures ont brûlé.
« De temps en temps, nous pouvons être attaqués, alors ils nous protègent… Parfois, ce sont juste des jeunes qui filent, et cela peut aller jusqu’à lancer des pavés sur nos machines qui peuvent être endommagées, ou sur nous, victimes de pierres. lancement” témoigne ce pompier professionnel.
Pas vraiment l’heure de décompter avant minuit. Des incendies se sont déclarés toute la nuit. Incendies de voitures ou de poubelles, deux en l’espace de peu de temps dans le secteur du Buis à Valentigney. Les pompiers sont intervenus immédiatement à l’appel des riverains.
Dans un premier temps, les pompiers, nous sommes là pour intervenir auprès de toute personne en détresse, incendier, secourir les personnes. Il y a des soirs où on ne choisit pas. Évidemment, les feux de déchets ne sont pas ce que nous aurions préféré faire en premier.
A la gare, une femme pompier régule les départs des équipes. La nuit s’annonce longue. « Nous ne pouvons pas prédire ce qui va se passer. C’est un peu une surprise, on verra ce que la nuit nous réserve » explique-t-elle.
Le réveillon du Nouvel An va enfin s’éclipser comme une star. 2025 est déjà là. « On ne fait pas attention à l’heure dans ces moments-là, quand on est en intervention. Le Nouvel An, nous le fêterons plus tard, ou l’année prochaine ! avoue ce pompier qui vient de terminer un incendie de voiture.
A la caserne, les pompiers trouvent le temps de partager un repas de réveillon et quelques instants de détente. Minette, le chat mascotte de la caserne est aussi là pour réchauffer les coeurs.
Certains se sont portés volontaires pour cette dernière soirée de l’année. « Nous pourrions être avec nos familles. Mais quand un renfort est nécessaire, nous sommes là. Nous n’y sommes pas obligés, mais nous venons, nous sommes avec toute l’équipe, tout se passe bien, nous passons un bon moment” raconte Louis, pompier volontaire. Sans enfants, ce jeune bénévole préfère travailler et laisser ses autres collègues profiter des fêtes de famille.
Chaque jour, on se sent utile, mais encore plus ce soir, parce que les gens font la fête, et évidemment ça déborde un peu, et il y a un besoin d’aide.
Paul Etienne, pompier professionnel
Paul Etienne André, un autre jeune pompier travaillait le soir du réveillon. Une nuit pas comme les autres, imprévisible, parfois dangereuse, où dormir est rarement possible quand on est pompier en service veillant sur la vie de ses concitoyens, et sur leurs excès de violence aussi.
With Emmanuel Rivallain and Fabienne Le Moing