Dijon. Les 130 mètres cubes de dons collectés pour Mayotte ne pourront jamais repartir

Dijon. Les 130 mètres cubes de dons collectés pour Mayotte ne pourront jamais repartir
Dijon. Les 130 mètres cubes de dons collectés pour Mayotte ne pourront jamais repartir

Après plusieurs collectes de dons réussies pour venir en aide aux habitants de Mayotte où le cyclone Chido n’a laissé que des décombres, le Club de des Jeunes Mahorais de Dijon a collecté une grande quantité de matériel. Encore faut-il qu’il puisse être transporté jusqu’à l’île de l’océan Indien. Mais à l’heure actuelle, rien n’est moins sûr faute de moyens pour financer un transporteur.

Un premier conteneur envoyé gratuitement

Le 24 décembre, un conteneur est parti pour Mayotte grâce à un geste des transporteurs maritimes. « Dans celui-ci, toutes les associations mahoraises ont pu envoyer leurs dons, et nous avons pu y mettre 15 mètres cubes de notre stock », explique Nathalie Munier, présidente du club.

Un appel à l’aide aux communautés locales

« Mais on se retrouve quand même avec beaucoup de dons, autour de 130 mètres cubes : 60 % représentent des vêtements et 30 % de la nourriture. Tout pourrait tenir dans un seul conteneur, mais notre club est petit et n’en a pas les moyens : envoyer un conteneur à Mayotte nous coûterait près de 7 000 €. » Nathalie Munier décide alors de frapper à toutes les portes pour tenter de trouver une solution : « J’ai écrit à la Ville et Métropole de Dijon pour obtenir des aides complémentaires. » Le Département et la Région seront également sollicités « pour que les dons des Dijonnais ne soient pas perdus ».

Le temps presse

La situation devient urgente, car le voyage vers Mayotte est long : un paquebot en ligne directe peut mettre entre trois semaines et un mois pour arriver à destination. Mais s’il passe par le canal de Suez, cela prend deux à trois mois. « Les vêtements seront donnés à des associations locales et la nourriture à des associations humanitaires si rien ne se passe. Mais l’objectif, c’est qu’il aille à Mayotte», déclare Nathalie Munier, qui ne perd pas espoir. Pour l’instant, le matériel collecté est stocké dans des locaux prêtés par la Ville de Dijon.

 
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