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En arrivant en France, le service VTC a lancé un mouvement de « plateformisation » du travail, qui s’est depuis étendu à l’ensemble du secteur tertiaire.
Pour aller plus loin
Surfant sur la loi de 2009 qui a créé le statut de voiture de transport avec chauffeur (VTC), la société américaine Uber a lancé le 5 décembre 2011 60 voitures pour concurrencer les taxis parisiens… puis est arrivée à Lyon, Lille, Bordeaux. Les représentants des taxis – à commencer par le géant G7 – tentent de ralentir l’offensive. En vain : cette nouvelle offre, qui baisse le prix des courses et rend le métier de pilote accessible à tous, séduit les Français. Et il est vite imité par une cohorte de petits concurrents.
En région parisienne, Uber représente désormais environ 60 % du marché des VTC, qui représente lui-même 70 % de l’activité du transport de personnes. Cependant, les applications proposant des voitures avec chauffeur ne sont que la pointe de l’iceberg de l’ubérisation – ou « plateformisation » – du travail. C’est-à-dire la connexion instantanée – sur les places de marché numériques – entre ceux qui proposent des services et les utilisateurs…
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