© Frédéric Pitchal
– Le nouveau ministre de l’Économie, Éric Lombard.
C’est reparti : après la chute du gouvernement Barnier et la nomination des ministres issus de l’équipe de François Bayrou, le développement de budget 2025 est de retour sur la bonne voie. Et c’est Éric Lombard qui aura la périlleuse tâche d’éviter la censure en proposant un texte capable – sinon satisfaisant – du moins de pousser tous les partis composant le paysage politique français à lui accorder le bénéfice du doute.
Pour limiter les risques, Éric Lombard a annoncé vouloir associé “tous les partis» au dialogue dans les prochains jours. Le ministre, dans une interview accordée à Dimanche à la Tribunedit en effet qu’il espère retrouver «des compromis» : «En partageant des informations sur la réalité de la situation, je ferai tout mon possible pour qu’un budget soit adopté.» dit-il. Mais sur certains points, le dialogue sera vif, notamment autour d’un éventuel aménagement de la loi sur les retraites. Le ministre émet «un état» : discussions «il ne faut pas aggraver le déficit de l’assurance vieillesse« . Mais, espère-t-il, il y a «grain à moudre dans le cadre de cette contrainte».
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« Protéger la croissance »
Le budget version lombard reprendra en partie le projet du gouvernement Barnier. Avec, déjà, quelques promesses : augmentations d’impôts possiblesdevrait être très limité»et le déficit public réduit à «un peu au dessus de 5%» du PIB pour «protéger la croissance« . Toujours sur le chapitre fiscal, le ministre veut rassurer les Français les moins fortunés : «Nous aurons un budget qui comprendra une indexation du barème. Les Français qui ne paient pas d’impôt sur le revenu aujourd’hui n’en paieront pas demain» annonce-t-il.
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