Dakar, 28 déc (APS) – Les nouvelles autorités politiques, à travers le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf, ont affiché, au cours de l’année qui s’achève, leur volonté de stabiliser le calendrier académique.
Les grèves des enseignants et des étudiants ont entraîné un chevauchement des années scolaires.
Depuis sa nomination en avril à la tête du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, M. Diouf a ouvert des consultations avec tous les acteurs du secteur pour stabiliser le calendrier académique.
Avant d’aborder cette lancinante question, il a visité les huit universités publiques du pays, prenant même un repas avec les étudiants de l’UCAD, pour « prendre le pouls » des acteurs.
Le vendredi 31 mai 2024, il a présidé le séminaire de stabilisation du calendrier académique à Saly, dans le département de Mbour.
Cette retraite de trois jours avait pour objectif de définir une stratégie nationale de normalisation des années universitaires avec la participation de tous les acteurs universitaires, notamment les recteurs d’université, les doyens de faculté, les directeurs d’UFR, les personnels enseignants et (PER), les personnels administratifs techniques et de service (PATS). , les syndicats et les étudiants.
Dans ses différentes sorties, le ministre a dénoncé les conséquences de cette situation aux « effets pervers qui mettent à mal tout effort entrepris pour le développement et l’amélioration de notre enseignement supérieur ».
Selon lui, « l’efficacité » du système d’enseignement supérieur était fortement remise en cause par ce calendrier « complètement décousu, totalement en décalage avec le calendrier universitaire international ».
« Les étudiants sénégalais sont de moins en moins acceptés dans les universités étrangères et, si l’un d’entre eux parvient à intégrer une université étrangère, c’est toujours dans le meilleur des cas, au prix d’une année perdue », avait-il déclaré.
Le paiement des bourses était également un problème récurrent.
Le 22 novembre, les étudiants de l’Université Assane Seck de Ziguinchor sont sortis massivement pour réclamer l’achèvement des projets d’infrastructures, incendiant trois voitures du rectorat. Une action qui a poussé le Conseil académique à décider la fermeture de l’université.
Réunis le 7 décembre, ils ont annoncé la reprise des enseignements le 12 janvier 2025.
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