DDepuis janvier, les services antiterroristes ont contribué à mettre fin aux sombres projets de divers individus sur le sol français. D’abord, le 10 janvier, il y a eu l’arrestation d’un homme de 23 ans à Marseille (Bouches-du-Rhône), qui tentait de se procurer des armes à feu. Il est soupçonné d’avoir eu pour objectif de commettre des actions violentes contre des cibles juives ou une discothèque LGBT.
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Le 5 mars, un sexagénaire a été arrêté en région parisienne, soupçonné de vouloir attaquer des édifices religieux catholiques. Le 12 mai, deux jeunes âgés de 15 et 18 ans « acquis à l’idéologie jihadiste » et originaires de l’Est et d’Occitanie ont été mis en examen. Ils sont soupçonnés d’avoir échangé pendant plusieurs semaines sur les réseaux sociaux pour évoquer des projets d’attentats coordonnés à court terme.
Le 22 mai, un majeur de 18 ans, d’origine tchétchène, a été interpellé à Saint-Étienne (Loire), soupçonné d’avoir voulu commettre des actes de violence au stade Geoffroy-Guichard lors des matchs de football prévus pendant les Jeux. Jeux olympiques.
Selon Gérald Darmanin, alors ministre de l’Intérieur, « cette personne a voulu passer à l’action, il a d’abord voulu s’en prendre aux spectateurs, puis, ayant vu que le stade était trop sécurisé, il a voulu s’en prendre aux spectateurs à l’extérieur, à proximité des buvettes et des cafés ». mais aussi à la police et ensuite « mourir en martyr ».
Propagande djihadiste
Les 11 et 18 juin, un mineur et un majeur de 19 ans ont été interpellés en Île-de-France après avoir projeté d’attaquer des institutions et représentations d’Israël à Paris. L’un d’eux avait récupéré des armes à feu. Les 23 et 25 juillet, deux jeunes Girondins de 18 ans ont été interpellés parce que la police les soupçonnait de vouloir faire grève pendant les JO.
Ils consultaient et détenaient de la propagande jihadiste et reconnaissaient, devant les enquêteurs, avoir créé un groupe sur un réseau social pour recruter des partisans de l’État islamique et les associer à leur projet violent. Aucun objectif n’avait été défini avec précision.
Le 8 octobre, un Afghan de 22 ans a été interpellé en Haute-Garonne avec deux autres hommes. Les enquêteurs le soupçonnent de vouloir cibler un stade de football ou un centre commercial. Il est lié à un autre homme, également Afghan, arrêté aux Etats-Unis parce qu’il préparait une action violente au moment des élections américaines.
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Le 5 novembre, c’est encore un jeune mineur, âgé de 16 ans, et d’origine tchétchène, qui a été interpellé par la police au Mans (Sarthe). Il est soupçonné d’avoir cherché à se procurer des armes et d’avoir mené des recherches sur une synagogue.
Enfin, le 4 décembre, le dernier coup de filet a concerné, selon le procureur national antiterroriste, ce qui pourrait être qualifié d’attentat déjoué, compte tenu du niveau d’organisation, de la planification du projet et du fait que les suspects préparaient des explosifs. Les trois arrêtés sont des étudiants âgés de 19 à 20 ans. L’un d’eux étudie la chimie. Ils avaient évoqué plusieurs cibles, dont la mairie de Poitiers et d’autres cibles institutionnelles de l’ouest de la France, sans avoir fait leur choix.