Plusieurs décisions et événements politiques de cette année 2024 resteront à jamais gravés dans les mémoires. On se souvient de la gifle infligée par le peuple suisse à la réforme de la LPP en septembre. Ce dernier vote a été nettement rejeté par près de 67% des voix. Dans le canton de Fribourg, 73,6% des votants ont dit « non » au projet.
Après cette défaite écrasante, ce fut au tour du chapitre burlesque des prévisions de dépenses de l’AVS. L’Office fédéral des assurances sociales (OFAS), dirigé à cette époque par Stéphane Rossini, a reconnu que les dépenses seraient inférieures d’environ 4 milliards de francs à ce qui avait été prévu pour 2033. Une formule mathématique erronée avait été utilisée. origine de la bévue.
En réponse à cela, Socialist Women a récemment déposé un recours auprès du Tribunal fédéral contre le vote sur le relèvement de l’âge de la retraite pour les femmes. Les prévisions financières alarmistes auraient été une des raisons pour lesquelles ces derniers ont obtenu une très faible majorité en septembre 2022.
2024 a aussi été une année victorieuse pour la gauche, à l’image de l’initiative pour le versement d’une 13e rente AVS qui a séduit près de 58,3% des Suisses. Cependant, plusieurs questions cruciales sont toujours d’actualité et occuperont certainement 2025, comme l’inflation et l’augmentation des primes d’assurance maladie.
Pour conclure l’année, la Suisse et l’Union européenne ont atteint en décembre la fin des négociations sur des paquets d’accords sectoriels. De nouveaux accords ont été conclus dans les domaines de l’électricité, de la sécurité alimentaire et de la santé, de la mise à jour et du développement des accords existants ainsi que de la participation de la Suisse aux programmes de l’UE tels qu’Horizon Europe.
RadioFr. – Rédaction / Adaptation web : Yann Girard
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