La communauté des Béatitudes, basée en France, a refusé de participer à l’indemnisation des victimes d’abus sexuels commis par le Père Jacques Marin. La communauté ne reconnaît pas sa responsabilité, même si certains actes du prêtre ont été perpétrés en son sein.
Les plaintes contre le père Marin pour agressions sexuelles ont donné lieu à un procès canonique à l’issue duquel le ministère de la confession lui a été retiré en 2016. Une vingtaine de victimes sont désormais identifiées.
Le prêtre-ouvrier était membre de la Mission de France, prélature territoriale fondée en 1954. Le père Jacques Marin, décédé en 2019, a cependant longtemps exercé son ministère au sein de la communauté des Béatitudes, où il a notamment prêché des retraites. et avoué par les fidèles et qui l’a hébergé à la fin de sa vie. Elle gravitait également autour des autres nouvelles communautés de la Parole de Vie et de l’Emmanuel.
La Parole de Vie assume sa responsabilité
Au moins trois abus sexuels auraient été commis dans le cadre des Béatitudes. Depuis plus de deux ans, la Mission de France négocie avec la communauté pour qu’elle reconnaisse “une responsabilité partagée” dans les agissements de Jacques Marin et participe à l’indemnisation des victimes, rapporte le quotidien. La Croix. Mais la Mission de France a annoncé le 22 décembre 2024 que les Béatitudes avaient rejeté cet arrangement. Mgr Hervé Giraud, prélat de la Mission de France, s’est dit « indigné » par cette décision. Il a estimé dans une lettre que « cela traduit finalement un mépris pour ces personnes qui souffrent [les victimes, ndlr]».
La Parole de Vie, concernée par une quinzaine de victimes, a reçu la même proposition que Les Béatitudes. Cette première communauté a cependant répondu favorablement à la Mission de France, à travers son administrateur Mgr François Touvet, avant sa dissolution prononcée par Rome, en juillet 2023. (cath.ch/cx/arch/rz)
© Centre des médias catholique Cath-Info, 26/12/2024
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