Quart de finaliste l’an dernier, le FC Rouen 1899 (National) n’a cette fois pas dépassé les 32es de finale de la Coupe de France, battu par un Lille sérieux mais peu efficace (1-0), vendredi.
Avec une structure pourtant proche de celle de l’an dernier, on n’a retrouvé que sporadiquement, et en seconde période seulement, la folie qui avait fait mordre la poussière au tenant du titre, Toulouse, 16e, et Monaco 8e. , après des scénarios échevelés.
Certains diront peut-être que l’équipe de Régis Brouard est moins « joueuse » que celle de Maxime d’Ornano ne l’était l’an dernier.
Mais le résultat est aussi en grande partie dû à la candidature portée par Lille qui n’a certainement pas méprisé les Normands.
Sans Benjamin André, suspendu, Edon Zhegrova et Angel Gomes, blessés, Bruno Genesio n’a joué que des titulaires réguliers, à l’exception du gardien Vito Mannone et du Brésilien Ismaily qui a justifié la confiance de son entraîneur en ouvrant le score.
Sur une superbe action en triangle lancée par Rémy Cabella et relayée par Jonathan David, Ismaily a trouvé le chemin des filets (1-0, 21e) où, dans une action presque conforme, Osame Sahraoui était buté sur Axel Maraval, bien sorti, puis Clément Bassin. (10ème).
S’ils ont parfois péché par un jeu collectif excessif devant le but, les Nordistes auraient dû tuer le match juste avant la pause avec deux caviars sahraouis pour Mitchel Bakker (45e) et David (45+2), qui ont trouvé le poteau.
De son côté, le FC Rouen a créé trop rarement des écarts pour inquiéter le LOSC.
Sur un ballon volé à Aïssa Mandi par Jason Mbock, Christ Letono, à six mètres des cages, renvoyait le centre dans un ciel pluvieux (13e) et en seconde période, une volée bien trop rapide d’Hicham Benkaïd (64e) ou un frappe écrasée de Mbock (75e) furent les trop rares frissons positifs côté normand.
heureusement/lle