Par Hicham Zemrani
Publié
20 décembre à 8h35,
mis à jour 20 décembre à 11h36
La censure du parti nationaliste n’était valable qu’en cas de nomination de Xavier Bertrand à Matignon, a expliqué Sébastien Chenu sur RTL.
L’été dernier, le Rassemblement national (RN) avait fait de la nomination de Xavier Bertrand à Matignon un casus belli. Si le président LR des Hauts-de-France prenait la tête du gouvernement, il serait automatiquement censuré par les députés lepénistes. Désormais, le parti nationaliste calme le jeu, tandis que le nom du républicain revient sans cesse pour un rôle ministériel majeur.
« Si Xavier Bertrand est demain secrétaire d’État chargé du Tourisme, que veux-tu que je te dise ?a lancé Sébastien Chenu, invité de RTL, avec une pointe de mépris. Pour le député RN du Nord, l’arrivée au gouvernement de l’ancienne ministre du Travail serait un “provocation”et “mauvais signal” et un « une façon de nous mépriser ». Au point de censurer d’emblée François Bayrou ? Non, Sébastien Chenu répond en substance.
Les « terribles discours » de Xavier Bertrand
« C’est une ligne rouge s’il était à Matignon. Si demain il est dans un gouvernement, nous constaterons que c’est une très mauvaise façon de nous traiter.”il a expliqué. « Si on devait censurer, ce serait dans le bas du budget »a conclu le vice-président du RN, rappelant que le “Les lignes rouges sont toujours les mêmes”. Seule la nomination au gouvernement d’un membre du Nouveau Front populaire justifierait une censure du RN.
Sébastien Chenu est revenu au «des discours terribles» par Xavier Bertrand à propos de la soirée flamme. Le président des Hauts-de-France s’est réjoui en 2021 d’avoir réussi à « briser les mâchoires du Front National »après sa réélection à la tête de la région. Marine Le Pen – agacée que le Républicain appelle encore le RN par son ancien nom – lui a ensuite reproché “parlez comme des ordures de banlieue”.
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