un plan renforcé face à la spirale de la violence et des trafics, mais l’inefficacité persiste

un plan renforcé face à la spirale de la violence et des trafics, mais l’inefficacité persiste
un plan renforcé face à la spirale de la violence et des trafics, mais l’inefficacité persiste

Malgré des annonces répétées et des plans d’action renforcés, Saint-Nazaire reste coincé dans une spirale de violences et de trafics. Derrière ces tentatives d’apaisement, un constat se dégage : les politiques successives ne parviennent pas à résoudre le problème à la racine. La culture omniprésente de l’excuse, ainsi que la mauvaise application de la loi française (mais aussi la crainte de toute mesure définitive visant les trafiquants de drogue) empêchent toute réforme radicale capable d’enrayer la montée de la violence et des trafics dans la ville portuaire. .

Un plan d’action renforcé face à une situation alarmante

Le 17 décembre 2024, les autorités ont dévoilé un plan de sécurisation étendu aux zones sensibles de Saint-Nazaire. Cette initiative fait suite à une série d’épisodes violents, dont l’assassinat d’un jeune de 19 ans dans le quartier de la Bouletterie en décembre. Depuis novembre, une dizaine d’opérations de police ont été menées, mobilisant près de 100 agents et débouchant sur dix interpellations, dont huit étrangers en situation irrégulière (80% donc…). Ces efforts peinent cependant à endiguer le phénomène.

Le préfet de Loire-Atlantique, Fabrice Rigoulet-Roze, a présenté ce plan décliné en neuf axes : renforcement des patrouilles, sécurisation des appartements squattés, expulsion des étrangers en situation irrégulière, et contrôle accru des lieux de vente d’armes. Si ces mesures témoignent d’une volonté d’agir, elles ne s’attaquent pas à la racine du problème : l’impunité des trafiquants et l’absence de réformes profondes.

Tensions omniprésentes et violence banalisée

Les violences à Saint-Nazaire ne se limitent pas aux trafics. Les intimidations ont même touché le milieu sportif, comme en témoigne un incident survenu au club de football de Saint-Marc, où des jeunes armés de barres de fer et d’un fusil ont perturbé les entraînements. Ces actes, symptomatiques de l’insécurité qui règne dans certains quartiers, illustrent l’incapacité des autorités à garantir un environnement sécurisé aux habitants.

Dans ce contexte, les règlements de compte, les fusillades et les agressions se multiplient. L’assassinat de La Bouletterie n’est que la partie visible d’un iceberg constitué de trafics de drogue et d’armes, alimentés par des réseaux profondément enracinés et difficiles à démanteler.

Si ces annonces peuvent paraître prometteuses, elles ne masquent pas l’échec des politiques mises en œuvre au cours des dernières décennies. Les autorités s’entêtent à traiter les symptômes sans s’attaquer aux causes profondes : l’inaction face au trafic, la faiblesse des peines prononcées contre les criminels, et surtout une culture de l’excuse omniprésente qui empêche toute mesure de dissuasion (mais aussi l’excuse constamment donnée aux criminels). consommateurs de drogues dures et absence de véritable guerre contre les trafiquants).

En refusant de nommer clairement les responsabilités, en évitant de mettre en œuvre des sanctions exemplaires et en tolérant une immigration incontrôlée, les pouvoirs publics contribuent au maintien d’un statu quo néfaste. Les expulsions vers la frontière restent rares et les systèmes judiciaires sont souvent trop laxistes pour dissuader les criminels.

Illustration : DR
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