Le 18 décembre 2024, l’arrivée de la drague Willem Van Rubroeck à Ndayane marque un tournant majeur dans la construction du port de Ndayane, un projet stratégique de 1,2 milliard de dollars destiné à propulser le Sénégal comme plaque tournante du commerce mondial. Cette étape, qui concerne le dragage d’un chenal de navigation de 5 km, est indispensable pour permettre l’accueil des plus grands porte-conteneurs du monde. La phase maritime du projet consiste à creuser un chenal adapté à ces imposants navires, opération fondamentale avant l’achèvement des infrastructures portuaires.
La première phase du projet, déjà en cours, comprend la construction d’un terminal à conteneurs d’une capacité de 1,2 million, avec un quai de 840 mètres. Parallèlement, la construction du canal long de 5 km permettra au port d’accueillir de grands navires. La deuxième phase viendra compléter cette infrastructure en ajoutant un quai supplémentaire de 410 mètres, consolidant ainsi la position de Ndayane comme l’un des plus grands centres logistiques d’Afrique de l’Ouest. Ces travaux démontrent l’ambition de DP World pour le Sénégal, après le succès rencontré au port de Dakar, qui a vu son trafic annuel de conteneurs tripler entre 2008 et 2023.
Le port de Ndayane représente bien plus qu’un simple terminal portuaire. British International Investment (BII), DP World prévoit d’amplifier l’impact économique du projet en créant une zone économique autour du port, à proximité de l’aéroport international Blaise Diagne. Une fois achevés, le port et ses infrastructures associées devraient contribuer à augmenter le PIB du Sénégal de 3 % et à générer plus de 2,3 millions d’emplois à travers le pays. Le projet devrait devenir un moteur clé de la croissance économique et de la connectivité régionale, renforçant ainsi le rôle du Sénégal en tant que plaque tournante commerciale en Afrique.
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