Informations clés
- Dans une interview, le Premier ministre flamand Matthias Diependaele (N-VA) a décrit la Belgique comme « la somme de deux démocraties ».
- Selon lui, le fait que les négociations sur le gouvernement fédéral durent depuis six mois prouve que la Belgique ne fonctionne pas.
- Il souligne néanmoins l’importance d’un nouveau gouvernement et de réformes.
Le fait qu’après six mois la Belgique n’ait toujours pas de gouvernement fédéral est la preuve que la Belgique ne fonctionne pas. C’est ce qu’affirme le Premier ministre flamand Matthias Diependaele (N-VA). Il souligne néanmoins l’importance d’un nouveau gouvernement qui mette en œuvre les réformes nécessaires.
Fin septembre, après trois mois et demi de négociations, les négociateurs du gouvernement flamand ont émis une fumée blanche. Depuis, Matthias Diependaele (N-VA) détient le titre de Premier ministre flamand.
Deux démocraties
Deux mois et demi plus tard, les négociateurs fédéraux menés par son collègue Bart De Wever sont loin d’avoir vu de la fumée blanche. “La situation est différente et le sujet est politiquement très sensible”, a déclaré Diependaele dans un entretien avec Truc.
« La formation fédérale montre une fois de plus que la Belgique ne fonctionne pas. Notre analyse est connue : ce pays est la somme de deux démocraties, ce qui complique inutilement les choses. Cela vient seulement d’être confirmé. Même avec un résultat électoral clair, il faudra des mois et des mois dans ce pays avant qu’il y ait un gouvernement », a-t-il poursuivi.
Les réformes
Bien entendu, Matthias Diependaele reste derrière De Wever en tant qu’entraîneur. « Nous avons besoin de toute urgence d’un gouvernement fédéral qui mette en œuvre les réformes nécessaires. C’est pour cela que la N-VA a déployé tant d’efforts», conclut-il.
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