Des séances de médiation équine proposées dans les Ehpad de Chartres pour « apporter un petit bout de bonheur aux résidents »

Après une manœuvre un peu périlleuse, Alexia Boisdron, thérapeute équine basée à Landelles, arrive à bon port, devant la résidence Philippe-Desportes, à Chartres. Mais elle n’est pas venue seule. A l’arrière, dans le fourgon, Rivière, une jument de 19 ans à la robe ocre et à la crinière blonde dorée, s’apprête elle aussi à faire marche arrière, pour s’extirper du véhicule.

Rivière?? C’est « l’assurance tous risques » d’Alexia Boisdron. La jument a été formée à l’équithérapie, cette discipline psychologique et physique avec le cheval comme médiateur, en même - que son propriétaire.

Et un couple qui s’est tout appris. «Je l’ai eue alors qu’elle n’avait que 2 ans. C’était à la base un cheval sauvage, nous avons beaucoup travaillé ensemble et je suis très fier de son évolution. Nous avons une relation très étroite, c’est mon petit bébé», glisse, un peu émue, l’équidéthérapeute, avant de franchir la porte de la résidence aux côtés de sa jument.

«Ça nous met en forme de la voir»

Si la cavalière, diplômée en équithérapie, et son acolyte de toujours se rendent à la résidence Philippe-Desportes, c’est dans le cadre d’un programme de médiation équine, au sein des Ehpad dépendant des Hôpitaux de Chartres. Après avoir commencé par la résidence du Val de l’Eure et avant de terminer ces dix-huit mois d’aventure équine et humaine à celle de l’Hôtel-Dieu, c’est encore une fois avec « Monsieur et Madame Duda, Mme Lacombe ou encore Mme Berast », que Rivière déversera son élan de calme et de sérénité.

 
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