Publié le 19 décembre 2024 à 12h05 / Modifié le 19 décembre 2024 à 12h08.
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Nous sommes à la Bahnhofstrasse à Zurich. L’artère commerciale la plus chère du pays en termes de loyer. Non loin de la gare, de part et d’autre de cette rue huppée, deux opticiens se font face : Fielmann et Götte (« les dieux », en allemand). Les offres des deux sociétés sont diamétralement opposées. L’allemand se targue de vendre des lunettes à partir de 60 francs tandis que celui de Zurich, qui se concentre sur des marques exclusives, coûte plutôt des milliers de francs.
« Les deux acteurs reflètent bien les deux extrêmes de l’industrie. Les prix sont très différents et au final c’est le client qui choisit», souligne Dominic Ramspeck, de l’association Optiquesuisse, défendant les intérêts des opticiens indépendants qui ne possèdent pas plus de huit magasins.
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