La qualité de l’air à Dakar reste très dégradée ce jeudi 19 décembre 2024, selon une prévision météorologique conjointe de l’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) et du Centre de gestion de la qualité de l’air. air (CGQA). Cette dégradation est liée à un renforcement du vent sur le Sahara, qui entraînera davantage de poussières vers le Sénégal, augmentant ainsi la pollution de l’air.
Impact sur la qualité de l’air et la visibilité
Dans les prochaines 48 heures, l’indice de la qualité de l’air dans la région de Dakar restera rouge (très mauvais), avec une réduction significative de la visibilité dans plusieurs régions du pays. Le vent renforcé sur le désert du Sahara soulèvera d’importantes quantités de poussières qui seront transportées vers le Sénégal. Ce phénomène touchera principalement les régions de Dakar, Thiès, Diourbel, Fatick, Kaolack, Kaffrine, mais aussi les régions de Saint-Louis, Louga, Matam, Podor, Linguère et Tambacounda.
Visibilité réduite et risque pour la santé
Les prévisionnistes notent que la réduction de la visibilité sera particulièrement importante dans les zones exposées, en raison de la forte densité de poussière. Ces poussières dégradent directement la qualité de l’air et augmentent les concentrations de particules fines dans l’atmosphère. À Dakar, les concentrations de particules PM10 dépasseront 1 000 microgrammes par mètre cube, et les particules PM2,5 atteindront plus de 500 microgrammes par mètre cube, ce qui est extrêmement élevé pour la santé publique.
Amélioration attendue samedi
Une baisse progressive des concentrations de particules est attendue à partir de samedi, mais d’ici là, les autorités recommandent une vigilance accrue. Le port du masque est fortement recommandé, et les autorités déconseillent les expositions prolongées à l’air ambiant, ainsi que les activités sportives intenses en extérieur en raison des risques sanitaires.
Les autorités météorologiques et sanitaires alertent sur la qualité de l’air actuellement très mauvaise à Dakar et recommandent à la population de limiter les activités de plein air et de prendre des précautions pour se protéger des risques liés à la pollution de l’air.
Moctar FICUU / VivAfrik
