Violences à Nice. Ce quartier « vit dans la peur », un élu appelle à une action forte

Violences à Nice. Ce quartier « vit dans la peur », un élu appelle à une action forte
Violences à Nice. Ce quartier « vit dans la peur », un élu appelle à une action forte

Par

Justine REYNAUD

Publié le

19 décembre 2024 à 10h33

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Marre, encore et encore. Anthony Borré, premier adjoint à la Ville, a poussé un nouveau coup de gueule sur ses réseaux sociaux, mercredi 18 décembre.

L’insécurité augmente dans les communes de Nice (Alpes-Maritimes) et l’élu invite une nouvelle fois l’Etat à agir. Ici, dans le Vieux Nice.

« Groupe de jeunes voyous »

Anthony Borré n’en fait pas sa première vidéo. L’élu est régulièrement alerté par les commerçants et les riverains des nuisances et des violences croissantes dans plusieurs quartiers niçois. Après Garibaldi et Bon Voyage, c’est au Vieux Nice que s’attaque le premier adjoint.

“Je suis alerté depuis quelques jours par des commerçants sur un point de deal et des groupes de jeunes casseurs”, rapporte Anthony Borré, rappelant que “deux policiers nationaux en civil ont été agressés” il y a quelques jours.

“J’ai demandé une action déterminée”

S’il « remercie la Justice d’avoir mis les trois individus [en cause, NDLR] en détention provisoire », il continue d’interroger les services de l’Etat :

Vidéos : actuellement sur Actu

J’ai demandé à la police nationale et notamment à l’Etat une action ferme, déterminée, beaucoup plus forte car ici, nous avons des caméras et ce n’est pas acceptable que les restaurateurs et leurs clients vivent dans la peur.

Anthony Borre
Premier adjoint à la Ville de Nice, délégué à la sécurité

Et de conclure qu’« il faut faire preuve de fermeté car le Vieux Nice, notre ‘babazook’, est le poumon de notre ville ».

Début novembre déjà, le Vieux Nice était victime d’un autre type de violence, cette fois générée par un résident non identifié. Carcasses de viande, bouteilles d’eau, boulons : celui-ci s’amusait à jeter tout et n’importe quoi par sa fenêtre. Là encore, les services municipaux sont intervenus suite aux plaintes des riverains et des commerçants désemparés.

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