La Ligue des droits de l’Homme avait assigné en référé la mairie de Perpignan devant le tribunal administratif de Montpellier pour atteinte à la laïcité.
La ville de Perpignan, ainsi que celles de Béziers et Beaucaire, ont été attaquées mardi 17 décembre devant les tribunaux administratifs, pour avoir installé des crèches de la Nativité dans leur mairie ou à proximité. Les trois communes gérées par l’extrême droite auraient méconnu le principe de laïcité, a estimé la Ligue des droits de l’Homme (LDH).
Ce mercredi 18 décembre 2024, le tribunal administratif de Montpellier a statué, comme l’année dernière, et rejeté le recours déposé par la LDH contre le Pessebre exposé place de La Loge à Perpignan.
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“Nous avons défendu notre Pessebre”
« Une fois de plus, la Ville a dû défendre nos traditions, nos valeurs et notre identitése réjouit la municipalité dans un communiqué. C’est donc avec conviction et sérénité que nous avons défendu notre Pessebre, qui fait partie de l’histoire de Perpignan et que des milliers de personnes ont plaisir à découvrir chaque année.
La ville “salue évidemment cette décision, car elle écarte les prétentions de ceux dont le seul objectif est d’imposer leur pensée et d’empêcher l’expression de notre histoire, de nos traditions et de nos cultures sous le seul prétexte qu’ils les considèrent comme illégitimes”le texte continue.