« J’ai dit que ça ne me dérangeait pas… » Comment Jérémy Fernandez est-il devenu buteur officiel du CO ?

« J’ai dit que ça ne me dérangeait pas… » Comment Jérémy Fernandez est-il devenu buteur officiel du CO ?
« J’ai dit que ça ne me dérangeait pas… » Comment Jérémy Fernandez est-il devenu buteur officiel du CO ?

l’essentiel
Le demi de mêlée du CO vit sa première vraie saison en tant que buteur. Un rôle qu’il « aime beaucoup » et qu’il se désolidarise du reste du jeu.

Buter a toujours été une des qualités de Jérémy Fernandez mais le grand public ne pouvait le savoir avant la fin de la saison dernière. Car il a eu très peu d’occasions de voir ses talents face aux Polonais. Pour les voir, il fallait se rendre à Levezou, où le gamin de Mazamet n’a jamais cessé de pratiquer.

A lire aussi :
Castres Olympique : Antoine Zeghdar de retour ce lundi au OC

« J’ai toujours eu du mal dans ma jeunesse, confie le demi de mêlée. Quand je suis arrivé dans le groupe pro, j’ai moins marqué car il y avait notamment Benjamin Urdapilleta, un très bon buteur. Du coup, j’étais un peu coincé et je me suis davantage concentré sur mon niveau de jeu que sur le but. Même si c’est une palette intéressante, je voulais m’épanouir dans mon jeu. »

A lire aussi :
Castres-Munster : le bon teint européen de l’OC ! Comment les Tarnais ont réussi l’exploit face aux Irlandais, au bout du suspense

Aujourd’hui, le Tarnais est bien dans son rugby et la responsabilité du but lui est confiée de plus en plus. Notamment depuis la réception du Stade Français (27-18), la saison dernière, lors de la 25e journée du Top 14. Avant, Jérémy Fernandez n’avait marqué que cinq points depuis ses débuts professionnels avec le Castres Olympique en novembre 2019.

A lire aussi :
ENTRETIEN. Castres Olympique : Le CO gâche-t-il la Coupe des Champions ? “C’est vrai qu’on a cette image”, reconnaît Quentin Walcker

12e directeur du Top 14

« À la fin de la saison dernière, nous avons discuté avec le staff. J’ai dit que cela ne me dérangeait pas de marquer parce que je n’ai jamais arrêté de m’entraîner”, se souvient celui qui occupe actuellement le numéro 12.e place au classement des meilleurs réalisateurs du championnat grâce à ses 61 points marqués (12 pénalités, 10 transformations et un essai), onze de moins que Louis Le Brun (8e directeur du Top 14).

A lire aussi :
REJOUER. Castres-Munster : superbe CO qui réussit l’exploit face aux redoutables Irlandais ! Revivez le match de Coupe des Champions

« J’aime vraiment marquer. Pour l’instant, ça ne va pas trop mal même si sur les deux derniers matches, je n’ai pas eu mes meilleurs résultats dans mes pieds (rires). Mais ce sont les hauts et les bas d’un buteur », explique Fernandez. Le numéro neuf du CO évoque son échec à Northampton (8-38) et ses deux échecs contre le Munster (16-14), vendredi dernier.

A lire aussi :
Castres olympique : un joker médical et un retour au club pour compenser des blessures en 3e ligne

Le Top 14 semble donc lui sourire davantage que la Champions Cup, lui qui n’a connu que cinq échecs en 27 tentatives sur les pelouses du championnat. Mais l’olympien de 27 ans l’assure, ses ratés face aux perches n’impactent pas son jeu : « Le but, c’est pour moi un autre aspect du rugby. Si vous restez sur votre échec, vous n’avancez plus. C’est la loi du sport. Si vous avez raté quelque chose, vous devez changer rapidement pour rattraper votre retard. Savoir avancer, même dans un mauvais jour, est la marque des grands buteurs. Jérémy Fernandez aspire à le devenir.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV il parcourt 800 km pour poignarder à plusieurs reprises son ex-compagne à Narbonne
NEXT “J’ai vu beaucoup de choses que j’ai trouvées surprenantes”, l’arbitrage dans le viseur de Longoria