À la barre
Article réservé aux abonnés
Le procès s’est terminé ce mercredi 18 décembre au tribunal correctionnel de Marseille, qui a réservé son jugement au 7 juillet 2025. Les avocats de l’ancien adjoint au maire Julien Ruas, réclamant sa libération, ont appelé à ne pas en faire un “bouc émissaire”.
Six ans d’attente, et encore six mois pour entendre le jugement. Ce mercredi 18 décembre, le président du tribunal correctionnel de Marseille a clôturé le procès des effondrements de la rue d’Aubagne en délibérant sur sa décision jusqu’au 7 juillet 2025. Le - nécessaire pour revenir sur six semaines de débats intenses, examine «chaque facette du kaléidoscope qui nous a été présentée pour que petit à petit, le focus se fasse pour qu’émerge ce que nous appelons la vérité judiciaire», a expliqué Pascal Gand, conscient de la tâche complexe qui attend les trois juges du tribunal : « Les morts et les chemins de vie brisés contraignent la communauté des vivants. Honorer leur mémoire signifie être aussi juste que possible en punissant ceux qui pourraient être responsables de leur sort désastreux.
La matinée a commencé par la dernière déclaration de la défense. C’est le duo d’avocats Benjamin Mathieu et Erick Campana qui a mis fin à l’interdiction, plaidant comme leurs prédécesseurs pour la libération de leur client, seul élu revenu sur le banc des accusés : Julien Ruas, ancien adjoint chargé de la prévention et de la gestion des risques sous le Majorité LR de Jean-Claude Gaudin.