Quels souvenirs gardez-vous de l’arrivée du Tour de La Provence 2024 ?
La dernière étape d’une course est toujours la finale. Ce qui m’a frappé à Arles, c’est que c’était assez calme avant l’arrivée des premiers coureurs mais il y avait beaucoup de monde après, plus que sur les étapes précédentes. La dernière ligne droite sur le boulevard des Lices est magnifique. Et puis la météo de la région est un atout, avec du soleil pour le public et parfois du vent, qui rend la course plus spectaculaire.
Que dire du cours ?
Il ne sera dévoilé que le 14 janvier, mais nous souhaitons qu’il y ait du suspense et du spectacle. Nous essayons de créer des scénarios de course légèrement passionnants. L’arrivée de l’étape arlésienne ne sera pas forcément un sprint comme la dernière édition, cela dépendra des conditions météo. Mais il ne faut pas non plus vouloir éviter à tout prix un sprint car c’est toujours impressionnant à voir. Les coureurs courent à 70 km/h, et encore aujourd’hui quand je le vois, je suis époustouflé.
Que représente le Tour de La Provence sur le circuit professionnel ?
N’oublions pas que l’édition 2023 a été annulée, mais nous nous faisons un nom. 2024 a été un nouveau départ avec une très belle édition. La victoire d’un grand coureur comme Mads Pedersen a également été une bonne publicité pour l’événement. Aujourd’hui, le Tour de La Provence attire des coureurs de renom. Mais star ou pas, la course aura bien lieu et le spectacle sera magnifique. Le dimanche 16 février, Arles connaîtra une grande fête du vélo.