un Questembertois reconnu coupable de violences sur sa femme et ses filles

un Questembertois reconnu coupable de violences sur sa femme et ses filles
un Questembertois reconnu coupable de violences sur sa femme et ses filles

Initialement placé sous contrôle judiciaire le 24 juillet 2024, cet habitant de Questembert, âgé de 39 ans, a comparu ce mercredi devant le tribunal judiciaire de Vannes pour répondre de violences sur sa compagne et deux de ses trois enfants mineurs, mais aussi d’outrage et de rébellion contre la gendarmes lors de son interpellation. Car il a pris le chemin de la prison le 29 novembre, en ne respectant pas ce contrôle judiciaire, lorsqu’il a envoyé à sa femme des centaines de messages, alors même qu’il lui était interdit de la contacter en attendant son procès. .

Des gendarmes menacés, insultés et agressés

Le 22 juillet 2024, la police est appelée par la femme qui se dit victime de deux gifles au visage données par son compagnon, au domicile familial, alors que le couple était en train de se séparer. A cette occasion, d’autres agressions antérieures avaient été dénoncées, commises contre l’épouse mais aussi contre leurs deux filles. L’un, alors âgé de 6 ans, avait reçu une violente fessée avec un morceau de bois en juillet 2024, l’autre, 7 ans, avait été victime d’un coup de cutter en 2022.

Face aux gendarmes, le prévenu a refusé de se soumettre à un alcootest et les a menacés de mort, tout en les insultant et en se révoltant.

600 € en alcool et cannabis

La tête baissée devant le tribunal, l’accusé explique : « Je ne voulais pas en arriver là. Mais la situation est devenue incontrôlable à cause de l’alcool. Parce que je suis alcoolique depuis six ans, avec des conséquences sur mon environnement familial. Ma femme voulait donc que je quitte définitivement le domicile conjugal. J’ai refusé le 22 juillet, puis je l’ai frappée à deux reprises.

Son avocat précise : « Il a envoyé des messages à son épouse lorsqu’il a reçu la convocation pour leur divorce. Mais son incarcération et cette audition sont aujourd’hui des électrochocs pour qu’il redevienne celui qu’il était avant ses addictions. Et cela demande aussi de la prudence.»

L’épouse témoigne en larmes : « Je sais qu’il est malade à cause de sa consommation d’alcool et de cannabis, qui représente jusqu’à 600 € par mois. J’ai tenu quatre ans comme ça. Mais je n’en pouvais plus car personne ne voulait entendre mes appels à l’aide et j’ai dû tout gérer.

Pour le procureur, « ce mari et père est le prototype du toxicomane et alcoolique qui a détruit sa famille. Aujourd’hui, il pleure sur lui-même, sans presque exprimer de regrets.»

Le coupable a été condamné à dix-huit mois de prison avec sursis probatoire de trente mois, avec obligation de soins, avec interdiction de contact avec les victimes et de fréquentation des débits de boissons. L’exercice de l’autorité parentale lui est retiré pour ses trois enfants.

 
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