“Les cadres sont capables de jouer quatre matches avec une bonne intensité”, comment le staff du RC Vannes gère l’effectif pour éviter les blessures

“Les cadres sont capables de jouer quatre matches avec une bonne intensité”, comment le staff du RC Vannes gère l’effectif pour éviter les blessures
“Les cadres sont capables de jouer quatre matches avec une bonne intensité”, comment le staff du RC Vannes gère l’effectif pour éviter les blessures
Top 14 (12ème journée). RC Vannes – Bayonne, samedi (16h30)

Comment avez-vous développé la préparation physique du RC Vannes cet été ?

Nous avons essayé de nous appuyer sur les données que nous récoltons depuis trois ou quatre ans en nous disant que nos performances dépendent beaucoup de la disponibilité de nos joueurs d’encadrement et de la disponibilité totale de notre effectif. Nous essayons d’approcher 90 % de disponibilité de la main d’œuvre. Car nous avons remarqué lors des saisons précédentes que nous avions un lien fort entre la performance et ce pourcentage de disponibilité. Lorsque ce pourcentage de disponibilité baisse, il est plus difficile d’opposer du 15 contre 15 (en formation). Par exemple, si vous n’avez pas quatre deuxièmes trios, vous ne pouvez plus faire de mêlées adverses, si vous n’avez pas deux paires de centres, vous avez du mal à réaliser vos lancers… Donc vous perdez la qualité de l’entraînement et vous perdre des performances.

N’avez-vous pas eu peur d’un retard en début de saison avec un seul match de préparation ?

Il n’y a pas de vérité, c’est notre vérité du moment. Mais on accumule des charges d’entraînement très élevées lors de la préparation et donc des niveaux de fatigue qui augmentent progressivement. À cela s’ajoutent les matchs amicaux et on voit des blessures importantes comme c’était le cas il y a trois ans où on avait eu deux grosses commotions cérébrales avec Jérémie Abiven et Joe Edwards. Je pense qu’aujourd’hui, si on veut limiter le nombre de blessés, un match c’est bien. En revanche, les joueurs doivent pouvoir s’adonner à ces entraînements en opposition le week-end.

Il faut se contenter du peu de blessures depuis le début de la saison contrairement à certains adversaires…

Oui. Nous savons que nous avons des joueurs clés qui sont essentiels. Nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir trois ou quatre dirigeants absents. C’est la clé de notre performance aujourd’hui, de notre team building. Et c’est un peu la particularité de notre équipe par rapport aux autres équipes du Top 14.

L’idée était de donner une semaine de régénération pendant le match en Géorgie et ensuite de profiter du match de Gloucester pour relancer la machine. Nous avons beaucoup de joueurs seniors qui ont plus de 30 ans. Lorsqu’on les « éteint » pendant une semaine, le corps ralentit un peu. L’idée était de bien préparer le prochain match. On sait qu’on est capables de jouer quatre matches avec une bonne intensité. Les - de jeu ont également été gérés. Kalamafoni est sorti assez tôt, Mike (Ruru) et Mako (Vunipola) aussi. Fabrice (Metz) était sur le banc, Francis (Saili) n’a pas joué, Salesi (Rayasi) a été ménagé. Donc on a aussi essayé de gagner du - de jeu pour pouvoir monter en puissance face à Bayonne.

 
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