Par
Hugo Hancewicz
Publié le
18 décembre 2024 à 18h32
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Un vol vers le Béarn et le débat est relancé. Mardi 17 décembre 2024, lors de la Conseil municipal de Pau, dont l’actuel Premier ministre François Bayrou est maire, la question de cumul de mandats revint à table. Le nouveau locataire de Matignon a déclaré que la loi de 2014 « est une erreur et je pense qu’il faut réfléchir à une nouvelle organisation […] Ce débat doit être repris.»
In Hauts-de-Seine, Jean-Didier Berger (LR) a pu expérimenter, depuis presque 6 moiscette accumulation, ces dernières occupant plusieurs fonctions politiques. En effet, depuis son élection en juillet dernier, l’élu a été adjoint, maire, président de Vallée Sud Grand Paris et vice-président de la région Île-de-France. “J’ai montré que tout était compatible”, se félicite-t-il.Actualités parisiennes.
Combiner des fonctions pour mieux comprendre le terrain ?
Depuis 2014, un parlementaire ne peut plus occuper un poste fonctions exécutives locales en plus de ces fonctions au Parlement. Sauf exception. Et c’est le cas du maire de Clamart. Après son élection à l’Assemblée nationale suite à la dissolution, un un appel a été déposé devant le Conseil constitutionnel afin de contester le résultat du vote. Durant cette procédure, qui peut être longue, l’élu ne peut remplacer aucune de ses autres fonctions.
Depuis, il affirme « adjoint au maire de Clamart »à tel point que sur son compte X, il affiche fièrement cette nouvelle mention qu’il s’est accordée. Selon lui, « le cumul et la compatibilité des mandats devraient être obligatoires », affirme-t-il. Par expérience, il estime que cela « pourrait éviter députés hors sol et permettre aux élus de mieux connaître leur territoire.
La loi de 2014, une « erreur » ?
Concernant un facture sur un retour au cumul des mandats, Jean-Didier Berger pourrait « prendre cette initiative sans difficulté ». Pour lui, cette mesure « signifierait la retour des élus locauxen qui les gens ont confiance. Dans les couloirs du Palais Bourbon, les parlementaires se montrent de moins en moins réticents sur ce sujet.
Mais la loi actuelle impose à l’élu de renoncer à la mairie ainsi qu’à la vice-présidence de la région. Il restera cependant conseiller municipal et territoriale en plus de son rôle à l’Assemblée nationale. «Je ferai toujours en sorte de rester au plus proche de mon équipe à la mairie», assure-t-il.
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