Si les salariés ont tous été remis au travail, certains dénoncent «des conditions difficiles, voire intenables« . En effet, “le deuxième étage est complètement inutilisable et l’humidité est partout», dénonce Pierre, vendeur. L’eau utilisée par les pompiers pour maîtriser l’incendie a gravement endommagé la marchandise du magasin.
Aussi, “nous n’avons plus de chauffage depuis août alors que nous demandons son rallumage depuis le 7 septembre», ajoute le salarié. “L’hiver arrive et nous ne pourrons pas travailler dans le froid», déclare-t-il. Finalement, les ouvriers regrettent »un manque de considération de la direction, qui, en compensation suite au chômage technique de plusieurs salariés, ne propose pas de bon de 40 euros pour aller manger au restaurant« . “Cela ne compense en rien les pertes de salaire après un mois et demi de chômage», conclut Pierre.
Le CNE réclame «une véritable prime de compensation et une inspection officielle des locaux pour garantir la sécurité au travail« . “Si la direction ne nous écoute pas, nous agirons», rapporte le syndicat, appelant «les clients pour accompagner leurs demandes d’un environnement de travail sain et d’une juste reconnaissance de l’engagement des collaborateurs« . Une réunion est prévue entre la direction et les syndicats mardi prochain.