Par
Romain Michel
Publié le
27 décembre 2024 à 7h10
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« Je me souviens de mon premier rapport, c’était pour 50 ans de l’Albatros avec François Morel. Il reste marqué. J’ai tout aimé de cette rencontre : l’ambiance, le contexte, le sujet, les intervenants… »
Depuis deux ans, Annick Martin est correspondante de L’Orne Combattantejournal de la région de Flers (Orné). Originaire de Cerisy-Belle-Étoile, Ornaise entretient une relation de longue date avec le journal. « Je suis abonné depuis plus de 40 ans et je le connais depuis que je suis petite. C’est d’ailleurs dans les pages que j’ai vu l’annonce d’une recherche de correspondant”, se souvient l’intéressé.
Elle décide de tenter sa chance. « J’avais besoin de rencontrer des gens, avoir des liens sociaux, parce que je venais de vendre mon restaurant plus vite que prévu. » Il n’a pas fallu longtemps pour que la première mission soit confiée. Ce sera le début d’une longue liste.
Un début sans expérience
Ancienne directrice des Ehpad, Ceriséenne satisfaite alors » le rêve de sa petite fille » en rachetant un restaurant à Caligny. L’expérience a duré quatre ans, avant de tourner la page. Elle se lance dans la correspondance sans aucune expérience, en marge.
« J’aime l’écriture, la photographie, les rencontres et la diversité des sujets », confie Annick Martin. ” Je suis ravi de mes missions. Je rencontre beaucoup de gens de tous horizons : des jeunes, des adolescents, des adultes… J’en ai besoin. »
Je n’imaginais pas le métier comme ça, mais c’est un travail extraordinaire.
Née à Flérien, elle s’occupe des secteurs Flers et Flers Nord, « selon les besoins, je peux dépanner à Tinchebray ou Athis. Cela ne me dérange pas, au contraire, Je découvre la région », sourit-elle. « J’étais loin d’imaginer tout ce qui se passait dans la ville. »
Si sa vie professionnelle l’a éloignée du territoire, elle retrouve ses terres d’enfance.
Le processus d’écriture
Comment ça se passe une semaine type pour le correspondant local ? « Les journalistes m’appellent le jeudi, jour de la parution du journal. Je prends note de tous les rendez-vous qu’on me donne et je planifie ma semaine», raconte Annick Martin.
J’essaie de ne pas me laisser submerger pour finir d’écrire lundi matin.
Sur place, elle « note tout dans un cahier et note, de temps en temps, les discours, notamment pour répéter phrases clés. »
Une fois les notes rédigées, la correspondante rentre chez elle et écrit sur son ordinateur grâce au logiciel informatique : « c’est très simple à utiliser. je précise mes remarques aux journalistes. »
Elle lit le journal chaque semaine
Article court ou long, point presse ou assemblée générale, la femme jongle entre les différentes rencontres. ” J’aime beaucoup la diversitémême si je suis moins à l’aise avec la musique et le sport, surtout dans les grands clubs », avoue-t-elle.
En deux ans, elle affirme « avoir changé sa façon de prendre des notes. Au début, j’étais stressé de devoir obtenir les bonnes informations, mais cela a beaucoup évolué avec le temps. En plus, les gens me connaissent mieux. Je reçois beaucoup d’appels, alors c’est plus simple. »
Correspondante, elle continue sa lecture L’Orne Combattantechaque semaine, « de A à Z », et découvrez ses articles.
La rubrique naissance
Depuis son arrivée, Annick Martin s’occupe de la rubrique naissance. Une activité qu’elle adore. « Je vais à la maternité tous les mardis et vendredis. Le personnel de l’établissement m’indique les chambres où je peux me rendre », précise le correspondant.
« Une fois sur place, je me présente et récupère les informations, parfois avec quelques anecdotes particulières dire. Ça se passe bien parce que le staff me connaît. »
En autonomie avec le soutien de l’équipe
Même à distance, elle entretient une relation avec l’équipe de journalistes. « Le point positif, C’est l’atmosphère. Je me suis bien adapté à la nouvelle équipe et c’est toujours un plaisir de venir à la rédaction», souligne l’intéressé.
Même si je ne viens pas souvent, j’ai des contacts réguliers. J’aime être indépendant, sachant que je peux compter sur eux. Si j’en ai besoin, je sais que la rédaction est là.
Correspondante depuis plus de deux ans, Annick Martin ne se voit pas faire autre chose dans l’immédiat : « Je m’éclate ! Je n’imaginais pas le métier comme ça, mais c’est un travail extraordinaire. Les matières permettent d’ouvrir l’esprit à beaucoup de choses. »
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