A 37 ans, il est le nouveau directeur de l’Agence régionale de santé du Lot. Quentin Delacour succède à Julie Senger et pourra compter sur le soutien de Maguelone Le Roy, adjointe de l’ARS départementale qui assurait jusque-là la transition.
Chercheur en cancérologie, Quentin Delacour est titulaire d’un doctorat en chimie. « J’ai travaillé pendant trois ans et demi à l’Institut Gustave Roussy, en région parisienne, où j’ai fait de la recherche fondamentale sur le fonctionnement des cancers. Mais à l’époque du covid, j’ai réalisé que j’étais loin d’une application directe, je voulais être au plus près de la vie des gens. Le travail en laboratoire est passionnant mais loin du terrain », se souvient-il.
« Apporter une assistance scientifique aux parlementaires, députés et sénateurs »
Une prise de conscience qui a d’abord conduit Quentin Delacour à se tourner vers des fonctions plus administratives. Ainsi, il rejoint l’Assemblée nationale au sein de l’office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques, l’OPECST. « Mon rôle était d’apporter une assistance scientifique aux parlementaires, tant députés que sénateurs, en préparant des dossiers de synthèse. J’ai par exemple réalisé un document sur le microbiote intestinal pour un député, afin de lui permettre de déterminer s’il y avait lieu de proposer des évolutions législatives. J’ai aussi travaillé sur le covid et l’impact des traitements médicamenteux, de la vaccination et même de l’hydroxychloroquine, loin des débats houleux, nous avons porté un regard scientifique sur les traitements, un vrai. travail de fond ».
Le nouveau directeur de l’ARS aime se considérer comme « un transmetteur de savoir », et ces missions étaient, assure-t-il, un choix de cœur. Chemin faisant, il réussit le concours de l’Institut national de la fonction publique, par la voie scientifique. Et c’est sans aucun doute qu’il accepte le poste de directeur départemental de l’ARS du Lot.
« En faisant la Saint-Jacques, il y a une dizaine d’années, j’ai été émerveillé par Cahors et son pont Valentré. Je n’ai entendu que des éloges sur ce département au très bon bilan sanitaire. Je n’ai pas d’idées préconçues, je souhaite rencontrer les acteurs locaux et travailler en concertation avec eux.