Le 27 novembre, vers 1h20 du matin, la douane de Rennes contrôle un véhicule à proximité du péage de La Gravelle, dans lequel se trouvaient trois hommes. En fouillant la voiture, les policiers découvrent un sac en plastique contenant un bloc de 491 g de cocaïne, ainsi que 48 g de résine de cannabis.
Les hommes se trouvent dans la voiture du père de l’un des prévenus. L’étude de la téléphonie indique que deux d’entre eux sont partis de Morlaix en direction de Paris, avant de rencontrer le troisième, originaire de la même région, à la gare Montparnasse.
Les trois hommes ont ensuite effectué plusieurs déplacements en périphérie parisienne. Dans l’un des téléphones, les enquêteurs ont retrouvé le contact d’un certain « Sicario », une personne incarcérée, pour qui l’un des deux prévenus avait montré des colis à la maison d’arrêt de Rennes.
Le troisième passager du véhicule n’est pas poursuivi.
L’un des deux prévenus a un casier judiciaire vierge, travaille en intérim et est semi-professionnel dans un club de football en Bretagne. Le casier judiciaire du deuxième prévenu comprend 8 condamnations, dont une peine de 4 mois de prison aux Pays-Bas, en relation avec la drogue.
Un casier judiciaire vierge
Le mardi 3 décembre 2024, la Cour criminelle de Laval s’est prononcée sur le maintien en détention des deux hommes. L’affaire sera jugée le 7 janvier 2025. Les prévenus sont poursuivis pour des faits d’acquisition, de détention et de transport de drogue.
Le procureur a requis le maintien en détention des deux prévenus. L’un des avocats de la défense a évoqué le casier judiciaire vierge de son client, présentant « le profil type de quelqu’un qui pourrait être placé sous contrôle judiciaire ». Le deuxième avocat a demandé la mise en détention sous forme d’un bracelet électronique pour son client.
Le tribunal de Laval place l’un des deux prévenus sous contrôle judiciaire, avec interdiction de quitter le territoire. Le deuxième accusé est toujours en détention.
