Par
Lucille Akrich
Publié le
3 décembre 2024 à 17h16
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Des sapins à perte de vue sur un terrain à l’abri des regards, dans la campagne vendéenne. L’image peut paraître surprenante au pays de la mogette et des plages de sable fin.
Et pourtant, Vendée counts deux producteurs de sapins located a few kilometers from each other, in Essarts-en-Bocage: Ô vent des sapins and Les sapins vendéens.
Tous deux ont choisi de cultiver leurs arbres agriculture biologique.
Petits pouces dans un marché national dominé par les géants du Morvan, les deux sapinières de Vendée misent sur la qualité et le point de vente ultra-local.
En France, environ 20% des logements sont équipés de sapin naturelpour les vacances. 6,4 millions de sapins sont achetés pour un marché estimé à 65 millions d’euros. 80% des sapins de Noël vendus en France sont françaisselon l’interprofession des plantes Valhor. La région Bourgogne-Franche-Comté concentre à elle seule un quart de la production !
Il suffit de dire qu’avec 28 hectares of cultivation for Ô vent des sapins et 15 hectares pour la Vendée pour les arbresce Vendée horticultural micro-industry apparaissent comme des « outsiders ».
Et pourtant, en jouant la carte de l’ultra-local, les deux fermes ont su se faire une place dans le paysage. Ils donnent vie à chacun deux salariés par an.
Durant le mois de novembre, période qui concentre l’essentiel des efforts des exploitants, une vingtaine de saisonniers sont embauchés à Ô vent des sapins.
20 000 arbres par an
Créée en 1997 par Albert Chenu, cette sapinière a été reprise il y a deux ans, à l’occasion de sa retraite, par Valérie Picard and Fabien Blanchet.
Une double reconversion professionnelle pour ces deux associés, qui ont saisi cette opportunité pour reprendre la production de sapin. Ici, 100 000 pieds grandir tranquillement.
Nous vendons 20 000 arbres par an et nous en replantons 25 000.
Le chiffre d’affaires d’environ 400 000 € par an s’effectue pendant les quatre semaines cruciales, de début novembre à début décembre.
Le reste de l’année, “on taille les sapins, on entretient les parcelles”.
Comme la plupart des opérateurs, 95% de la production est concentrée sur le Normandtandis que l’Epicea et le Pungens sont cultivés en marge.
Cette production biologique concentre ses débouchés localement, jouant la carte des exigences d’une clientèle de plus en plus soucieuse de l’origine et de la qualité des arbres.
La plupart des arbres vendus stay in Vendée and a small part goes to the neighboring departments (Loire-Atlantique, Charente-Maritime, Maine-et-Loire, Deux-Sèvres).
Les ventes directes sont populaires
L’ultralocal, c’est aussi ce sur quoi nous misons Samuel Hermouet44 ans.
Seul à la tête de la SARL Les sapins vendéens, ce gestionnaire forestier le reste de l’année, a transformé l’exploitation céréalière familiale en forêt de sapins en 2016.
« Par passion pour les arbres et les forêts », murmure-t-il. « Le sapin est un arbre résineux, il est résistant et pousse bien en Vendée, même s’il a besoin d’eau. »
Lors de la sécheresse de 2022, la forêt de sapins n’a connu « que 1% de perte », c’est-à-dire.
Les usines opérateurs 10 000 sujets chaque année. Il vend environ 8 000 à chaque Noëldont 1 000 en vente directe. Et 95% in Vendée.
Nous avons beaucoup d’associations, d’écoles, de comités d’entreprise et de particuliers qui viennent récupérer leur sapin sur place : il y a une vraie attente pour les locaux.
Il a prévu du vin chaud, des calèches et des friandises pendant ces deux week-ends d’animation.
Les grands magasins et les fleuristes réalisent l’essentiel des ventes.
L’horticulteur vient d’investir dans un terrain neuf d’environ un hectare à La Roche-sur-Yonse concentrer encore plus sur ce qui fait sa force : produire au plus près de ses clients. Un nouveau pari. « Parce que pendant six ou sept ans, on ne fait qu’investir sans rien gagner… »
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