la Cour Constitutionnelle rejette la demande d’invalidation des résultats des élections législatives

L’opposition estime que les élections ont été truquées et veut les réorganiser, alors que la mobilisation des manifestants ne faiblit pas dans la rue.

Publié le 12/03/2024 13:28

Mis à jour le 12/03/2024 13:32

- de lecture : 2min

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Des partisans du parti au pouvoir en Géorgie, Georgian Dream, à Tbilissi lors des élections législatives, le 26 octobre 2024. (DAVIT KACHKACHISHVILI / ANADOLU / AFP)

La Cour constitutionnelle de Géorgie a refusé, mardi 3 décembre, d’invalider les élections législatives, officiellement remportées fin octobre par le parti au pouvoir, Georgian Dream. Elle « n’a pas accepté les plaintes (…) visant à faire reconnaître les élections du 26 octobre comme inconstitutionnelles »a-t-elle déclaré dans un communiqué, précisant que cette décision était “final”.

L’opposition considère que les élections ont été truquées et veut les réorganiser, sur fond de manifestations pro-européennes dans ce pays du Caucase. Vingt-six personnes ont été blessées lundi soir, pour la plupart des manifestants, lors d’affrontements avec la police. Des rassemblements ont également eu lieu ailleurs dans le pays, comme à Batoumi, la deuxième ville de Géorgie, selon les médias locaux. Une nouvelle soirée de mobilisation est prévue mardi.

En réponse, le Premier ministre géorgien, Irakli Kobakhidze, a attaqué mardi ses opposants. Ses rivaux politiques «orchestré les violences de ces derniers jours»a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse, alors que les ONG sont accusées d’avoir « matériel fourni » aux manifestants. Ils “n’échappera pas à ses responsabilités”a ajouté le chef du gouvernement.

La protestation a également dépassé les rues, donnant lieu à des mouvements de grève dans des entreprises ou des entités publiques. Plusieurs ambassadeurs ont démissionné ou publié des lettres dénonçant le choix du gouvernement. Irakli Kobakhidze a également menacé les fonctionnaires qui ont rejoint le mouvement : “Nous surveillons de près les actions de chacun et elles ne resteront pas sans réponse dans le cadre de la loi et de la Constitution.” Il a appelé cela un processus « auto-nettoyage du service public ».

 
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