Une année de travaux a été nécessaire pour réhabiliter la maison située en centre-ville et assurer sécurité et confort à ses propriétaires. “On n’avait pas le choix, c’était devenu trop dangereux et les petits travaux que j’avais fait étaient encore du bricolage, ils ne duraient pas longtemps”précise Sébastien, qui a acquis la maison de 70 m2 en 2005 avec son épouse. « Nous avons eu un coup de cœur pour cette maison au premier regard, c’est notre premier achat. Avant, nous vivions à Cholet où nous travaillons tous les deux ; nous sommes venus ici avec notre fils et nous voulons faire notre vie ici. Nous sommes bons. Mais nous ne pouvions pas entreprendre seuls le travail, c’était beaucoup trop lourd pour nous. »
Rénovation de la toiture, isolation des murs, remplacement des menuiseries, remise à niveau de l’électricité très vétuste, rénovation complète de la salle de bain… « Le processus a été long, mais il a été couronné de succès. Il y a eu beaucoup de travail de préparation et d’accompagnement à toutes les étapes du dossier de financement pour que les droits de la famille soient respectés »précise Claire Batard, chargée des missions sociales chez Procivis Ouest, qui, à la demande de la Fondation, a été sollicitée pour travailler avec l’assistante sociale et l’exploitant, assurant le préfinancement des travaux et le lien entre le ménage et les entreprises.
D’autres soutiens au modeste couple de propriétaires sont venus de la Mairie qui a facilité le relogement de la famille pendant la période de construction, et des assistantes sociales du Département qui ont accompagné la famille dès le début du montage du dossier, il y a trois ans. .
« Nous avons dû payer un an de loyer, en plus des charges de la maison, c’était un choix et c’était lourd, mais nous ne regrettons rien. Cette maison a une histoire et nous souhaitons y passer notre vie. Pour nous, ce travail était nécessaire, mais c’était des sommes énormes, cela nous faisait peur. Nous avons été accompagnés tout au long du travail, et dès le début : c’était très important de ne pas se sentir seul. Je tiens à remercier très sincèrement ceux qui nous ont aidé financièrement et humainement. »
Dans le cadre de son programme « SOS Taudis », la Fondation a pris en charge financièrement le reste des frais de ménage, permettant ainsi de boucler ce dossier de sortie insalubre.
« La maison d’aujourd’hui n’a rien à voir avec l’ancienne. On s’y sent vraiment bien et nos vies ne sont plus en danger. »