Ce lundi matin, un mouvement de colère contre les taxis a débuté à Lyon.
Mis à jour à 19h50 : Sous les applaudissements, les manifestants rassemblés place Bellecour viennent de voter le renouvellement du même système de blocage ce mardi matin dans l’agglomération. Les syndicats leur ont également proposé deux autres solutions : aller à Paris ou bloquer seulement quelques points stratégiques.
Mis à jour à 18h : Les taxis arrivent place Bellecour. Les blocages pourraient reprendre mardi matin dans la ville. Les syndicats se réuniront toutefois dans la soirée pour décider de la suite du mouvement, qui pourrait prendre la direction de Paris et ainsi laisser Lyon tranquille.
Mis à jour à 11h : Les taxis organiseront un bivouac sur la place Bellecour. Les automobilistes convergeront donc vers le centre-ville en fin d’après-midi, pour s’y installer avant 19 heures. Autant dire qu’il faut éviter à tout prix le secteur de la Presqu’île en voiture.
Article initial : Pour dénoncer le projet de nouvel accord 2025-2030 liant la profession à la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam), des chauffeurs bloqueront les entrées à Lyon de 5 heures à 8 heures, jusqu’à jeudi inclus.
Voici les points qui seront bloqués cette semaine par les taxis et que la préfecture du Rhône appelle à éviter :
• On the M6, at the Valvert interchange (Tassin-la-Demi-Lune).
• At the Noeud des Îles interchange (A42-A46-Rocade Est).
• A43, near Saint-Priest Porte-des-Alpes.
• A l’échangeur entre l’A7 et l’A450.
• Sur l’A7, à proximité de l’échangeur avec le boulevard urbain sud (D301).
De nombreux embouteillages se sont formés très tôt en amont de ces points de blocage. Environ 1000 taxis sont mobilisés dans la métropole lyonnaise.
En journée, ces blocages se termineront par des opérations en escargot jusqu’à la place Bellecour à Lyon.
En Isère, des centaines de taxis comptent bloquer les péages de Saint-Quentin-Fallavier et Reventin-Vaugris.
Pour rappel, le projet de nouvel accord Cnam prévoit une baisse des tarifs et devrait permettre aux taxis de transporter jusqu’à huit personnes en même temps, ce qui dégraderait le service offert aux patients/clients.
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