La mairie de Lyon demande sa fermeture à 17 heures pour la Fête des Lumières

La mairie de Lyon demande sa fermeture à 17 heures pour la Fête des Lumières
La mairie de Lyon demande sa fermeture à 17 heures pour la Fête des Lumières

Depuis 7 ans, Laurent Rusdikian, gérant de la boutique-atelier Rêve de Jade au 1 rue Jean Fabre (Lyon 2e), voit fleurir son entreprise au cœur de la Fête des Lumières. Mais cette année, l’annonce d’une fermeture de sa rue à partir de 17 heures, au lieu de 19 heures comme les années précédentes, menace son commerce : “J’ai deux heures de manque par jour pendant une période très touristique, avec les cadeaux de Noël, c’est énorme, surtout pour une petite entreprise comme la mienne.”

La décision, qu’il qualifie d’« unilatérale », est d’autant plus difficile à accepter qu’il ne parvient pas à obtenir d’explications claires. « J’essaie d’avoir des réponses, j’ai contacté tous les services de la mairie, mais je n’ai aucun contact, il n’y a personne qui soit responsable. Une seule dame m’a rappelé pour me dire qu’elle l’était : ‘juste la messagère, je ne peux rien faire pour toi’.”déplore le gérant.

La rue Jean Fabre, petite artère d’à peine 20 mètres, n’a jamais été Source de problèmes selon le commerçant. « Pendant six ans, notre rue n’a jamais été fermée. L’année dernière, c’était à 19 heures, ce qui me paraissait logique puisque c’est l’heure de début de l’épreuve. Là, ils nous ferment à 17 heures alors que la Fête des Lumières commence officiellement à 19 heures. Pourquoi deux heures de plus ?

Le bilan financier s’annonce lourd pour le magasin, le seul encore ouvert dans cette rue. “Un grand jour comme samedi, je peux perdre entre 700 et 800 euros. Sur quatre jours, je vais perdre entre 2 500 et 3 000 euros. Pour certains, cela peut sembler peu, mais pour moi, c’est énorme.

Alors que les petits commerçants ont déjà du mal à surmonter les aléas économiques, cette fermeture anticipée est perçue comme un coup supplémentaire. « C’est déjà compliqué en tant que trader, mais maintenant je suis désespéré. Je suis un peu au bout du rouleau. » explique Laurent Rusdikian.

 
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