en Loire-Atlantique, les missions locales inquiètes des coupes budgétaires régionales

en Loire-Atlantique, les missions locales inquiètes des coupes budgétaires régionales
en Loire-Atlantique, les missions locales inquiètes des coupes budgétaires régionales

Les missions locales de Loire-Atlantique s’inquiètent pour leur avenir : elles ont appris, le 21 novembre, que la Région allait cesser de leur verser des subventions, définitivement. Dès 2025, ce seront donc un peu plus de trois millions d’euros, soit 63 équivalents temps plein, que les missions locales ne recevront plus de la région Pays de la Loire.. Ces coupes budgétaires font partie des 100 millions d’euros d’économies qui touchent aussi fortement la culture, avec une manifestation at the start of the week in front of the Hôtel de Région in Nantes (Loire-Atlantique).

Les missions locales, financées en grande partie par les collectivités (Etat, département, intercommunalités et, jusqu’à présent, Région) s’inquiètent des conséquences de ces coupes budgétaires sur l’avenir des jeunes suivis. Le rôle des missions locales est accompagner les jeunes de 16 à 25 ans dans leur recherche d’emploi, de formation et dans leurs démarches quotidiennes (transports, logement, mobilité). La CGT appelle les salariés des missions locales de la région à faire grève, ce jeudi 28 novembre à 11 heures, et à se rassembler devant l’Hôtel de Région à Nantes. Un autre débrayage est prévu à Saint-Nazaire devant la mission locale à 16 heures ce jeudi après-midi.

Deux équivalents temps plein menacés dans le Pays de Retz

In the Pays de la Loire region, 96 160 jeunes ont été en contact avec une mission locale en 2021plaçant notre région au 9ème rang des régions de métropolitaine. Dans les missions locales du Pays de Retz, qui comptent six antennes (Machecoul, Saint-Philbert-de-Grandlieu, Saint-Brevin, Pornic, Sainte-Pazanne et Legé), 1 300 jeunes sont suivis cette année. “On a des jeunes qui sont sortis du système scolaire, d’autres qui ont un baccalauréat, un CAP et qui ne savent pas trop où aller, on a vraiment tous types de profils“, expliquer Stéphanie Théret, conseillère à la mission locale du Pays de Retz. “Notre objectif est de les accompagner, de les aider à trouver leur voie. Nous proposons donc des ateliers, des visites d’entreprises, mais aussi une aide à la création de votre CV par exemple, pour passer votre code, cela permet aux jeunes de voir qu’ils ne sont pas seuls et qu’ils peuvent s’en sortir.

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Pour les missions locales du Pays de Retz, les coupes budgétaires devraient s’élever à 80 000 euros, que ces organisations ne recevront plus à partir de 2025. “En clair, cela représente deux équivalents temps plein de moins pour nos six agences, soit 300 jeunes qu’il faudra répartir entre les conseillers restants.“, summarizes Stéphanie Théret. “Cela signifie moins de temps à accorder à chaque jeune, des dossiers forcément moins bien suivis, alors que les besoins augmentent et que, depuis le covid, beaucoup plus de jeunes sont en situation de malheur.“Ces missions locales ont encore du cash”,ce qui devrait nous permettre de tenir pour 2025, mais pour le futur, c’est très flou et ça nous inquiète forcément un peu“, concède Jérôme David, directeur des missions locales du Pays de Retz. “C’est inquiétant pour l’avenir et ces décisions politiques, un peu yo-yo selon les années, ne nous facilitent pas la tâche.

Pour aller plus loin sur ce sujet, le directeur de l’association des missions locales des Pays de la Loire était l’invité de France Bleu Loire Océan, ce jeudi matin.

 
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