Peato Mauvaka a encore une fois été époustouflant à Marseille, comme l’illustre cette dernière reprise gagnante.
Il a emmené le ballon dans son en-but. La sirène avait déjà retenti au Vélodrome et tout le banc toulousain s’apprêtait à envahir la pelouse, pour fêter un 23e titre déjà acquis depuis longtemps.
Peato Mauvaka avait hérité de ces munitions après une récupération de Clément Vergé et une passe de Joel Merkler. Le talonneur venait de rentrer sur le terrain, mais en troisième ligne. Il voulait courir. Il a d’abord dû se débarrasser d’un défenseur inattendu en contournant l’un des poteaux, avant de redresser sa course et de lancer un ultime contre conclu plus d’une centaine de mètres plus loin par Ange Capuozzo. Un dernier coup de folie, un énième exploit pour Peato Mauvaka. « Certainement le meilleur au monde actuellement à son posteconfiait l’ancien capitaine du XV de France Guilhem Guirado, avant cette finale. Même si Julien Marchand n’est pas loin, je crois que depuis trois ou quatre ans, Peato a toujours produit des matches de phase finale de très très haut niveau avec le Stade toulousain.
Percée, cigare et contrat
Il l’a encore démontré vendredi à Marseille, donnant ainsi raison à Ugo Mola qui l’a promu numéro un en talonnade en fin de saison alors qu’il titularisait habituellement Julien Marchand, lorsque ce dernier était disponible. Il avait d’ailleurs été envisagé que les deux hommes soient titulaires tous les deux lors d’une finale, mais la prestation de Peato Mauvaka face au Leinster, ainsi que la blessure de Julien Marchand, contraint de soigner une cheville pendant trois semaines, ont finalement convaincu le staff de laisser le numéro 2 à Mauvaka. « Il a un profil incroyable» continua Guirado. Il tacle comme un troisième ligne, avec des gestes de trois-quarts centre […] Je pense que la Coupe du Monde lui a fait beaucoup de bien à cause de la blessure de Julien dès le premier match. Il s’est encore plus affirmé et il a fait des choses incroyables depuis.
Sur le terrain bien sûr, à l’image de cette combinaison où il est capable de réaliser une passe intérieure à l’aveugle sur le deuxième essai d’Antoine Dupont. Mais aussi à l’extérieur, à l’image de cette célébration dans le vestiaire du Vélodrome en compagnie de son président Didier Lacroix, lui offrant un cigare pour fêter ce nouveau Brennus, mais surtout pour lui annoncer sa prolongation de contrat avec le Stade toulousain jusqu’en 2029. Une photo qui restera comme l’une des images de cette finale, notamment avec le commentaire du joueur sur les réseaux sociaux : « Cassoulet mafieux ». En toute décontraction, comme il l’est dans la vie.
, une saison dantesque et une ultime relance XXL comme symbole){kind=link}
