Les athlètes se tournent vers GoFundMe pour aller aux JO

Les athlètes se tournent vers GoFundMe pour aller aux JO
Les athlètes se tournent vers GoFundMe pour aller aux JO

Une première pour l’escrimeur.

En attendant de croiser le fer, la jeune femme a quasiment doublé le rythme d’entraînement, jusqu’à une trentaine d’heures par semaine, et espère ainsi mettre tous les moyens de son côté.

Mais l’escrimeur a peu de moyens. J’ai arrêté de travailler depuis octobre environ, j’utilise mes ressources personnelles et mes parents me soutiennentelle explique.

Pamela Brind’Amour après un duel aux Jeux panaméricains.Photo : Getty Images / Al Bello

Bien qu’elle se soit qualifiée pour les Jeux olympiques, elle n’était pas éligible aux subventions. du Programme d’aide aux athlètes, plus communément appelé le brevet, mais qui était soutenu par Sport Québec.

Selon Sport Canada :

L’aide financière fournie dans le cadre du Programme d’aide aux athlètes est utilisée pour soutenir les athlètes en leur fournissant une allocation de subsistance et d’entraînement, en plus des frais de scolarité et d’un soutien supplémentaire. L’allocation de subsistance et d’entraînement vise à couvrir une partie, mais pas la totalité, des frais de subsistance et d’entraînement engagés par les athlètes en raison de leur participation à un sport de haut niveau, tandis que les frais de scolarité visent à aider les athlètes à obtenir un diplôme d’études postsecondaires.

athlètes, il y en a encore sept qui n’ont pas été brevetés cette année”,,”text”:”Nous avons une équipe olympique de 15 athlètes, il y en a encore sept qui n’ont pas été brevetés cette année”}}”>Nous avons une équipe olympique de 15 athlètes, il y en a encore sept qui n’ont pas été brevetés cette annéenote-t-elle.

Dans les prochaines semaines, elle devrait toucher l’équivalent de quatre mensualités de brevet, un rattrapage pour les athlètes dans sa situation. Une aide bienvenue qui financera sa préparation.

Campagne de financement participatif

Tout le monde n’a pas accès au brevet et certains sportifs n’hésitent pas à faire appel à la générosité du public pour atteindre leurs objectifs.

Dan Dearing et Sam Schachter montrent leurs médailles.2:18

Le duo de beach-volley a lancé une page GoFundMe pour financer leur épopée olympique.Photo : Radio-Canada / Avec l’aimable autorisation de Dan Dearing et Sam Schachter

Après le retrait d’un de leurs sponsors, les beach-volleyeurs Dan Dearing et Sam Schachter, membres de l’équipe nationale, ont décidé de lancer une campagne de financement participatif dans la dernière ligne droite des phases de qualification pour les Jeux Olympiques.

Plusieurs athlètes ont lancé des campagnes de financement participatif en ligne pour joindre les deux bouts.Photo : Radio-Canada / Capture d’écran du site Gofundme.

Nous avons contacté notre communauté et ils ont été formidables. Ils nous ont aidés financièrement et nous avons également créé un lien avec euxindique Sam Schachter.

Pour l’heure, sur les 15 000 dollars espérés, seule la moitié a été récoltée jusqu’à présent. Le duo a également fait le choix de se consacrer exclusivement à sa préparation, laissant de côté ses petits boulots. Un choix qui s’est avéré payant puisqu’ils ont réussi à se qualifier pour Paris.

Gagner des médailles, mais pas votre vie

Selon Sport Canada, 1 800 athlètes de plus de 94 disciplines sont brevetés chaque année. S’ils répondent à tous les critères, ils peuvent réclamer 21 180 $ par année, soit 1 765 $ par mois.

En fait, la réalité est tout autre : en 2018, l’athlète breveté a reçu en moyenne 13 613 $ du Programme d’aide aux athlètes, pour un revenu annuel moyen de 28 858 $.

À l’image de Pamela Brind’Amour, de nombreux sportifs de haut niveau doivent donc faire face au même manque de moyens financiers et jongler entre l’angoisse des fins de mois difficiles et les exigences du sport de haut niveau.

Incapables de se consacrer pleinement à leur carrière, ils doivent compléter leurs revenus par des emplois à temps plein ou à temps partiel.

Après ses études, l’épéiste a travaillé comme assistante de recherche tout en poursuivant sa carrière sportive.

C’est très courant d’être escrimeur et de travailler à plein temps.

Une citation de Pamela Brind’Amour, escrimeuse canadienne

Pour équilibrer leur budget, il y a toujours l’option du mécénat, mais encore faut-il avoir la chance de pratiquer une discipline médiatisée.

Il est en effet difficile d’attirer des sponsors lorsque le retour sur investissement n’est pas assuré. aimer l’argent“,”texte”:”C’est ce qu’on appelle l’argent de l’amour”}}”>C’est ce qu’on appelle aimer l’argentexplique Yann Bernard, président de la Fédération canadienne d’escrime. Dans le cas de son sport, rarement télévisé, il n’est même pas possible d’afficher des logos sur sa tenue.

Situation de crise

2005″,”text”:”Notre financement n’a pas été réévalué depuis 2005″}}”>Notre financement n’a pas été réévalué depuis 2005déclare Casey Wade. Le PDG de Canoe Kayak Canada, comme certains de ses homologues interrogés, sonne l’alarme sur un sport canadien en crise.

3 millions de dollars à l’époque valent environ 1,5 million de dollars aujourd’hui en termes de pouvoir d’achat, et on attend de nous que nous fassions la même chose avec moins de ressources.

Une citation de Casey Wade, PDG de Canoe Kayak Canada

Il prédit de bonnes performances aux futurs Jeux olympiques et paralympiques, mais Ces résultats seront trompeurs, car nous nous appuyons sur le bon travail accompli au fil des années auprès des jeunes athlètes..

En mars dernier, AthlètesCan, une organisation qui défend les intérêts des athlètes canadiens, auprès de la Commission des athlètes des Comités olympiques et paralympiques, est monté au créneau pour demander que l’enveloppe financière du Programme d’aide aux athlètes soit indexée en fonction de l’inflation.

Le ministère du Patrimoine canadien affirme avoir entendu représentants des athlètes, 2024 a annoncé des investissements importants pour les athlètes canadiens de haute performance, 35millions de dollars sur cinq ans, à compter2024-2025, et 71 million de dollars en cours pour le Programme d’aide aux athlètes », « texte » : « C’est pourquoi le budget 2024 a annoncé des investissements importants pour les athlètes de haut niveau du Canada, 35 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2024-2025, et 7 millions de dollars par la suite pour le Programme d’aide aux athlètes. “}}”>c’est pourquoi le budget 2024 a annoncé des investissements importants pour les athlètes canadiens de haut niveau, 35 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2024-2025, et 7 millions de dollars de façon permanente pour le Programme canadien d’aide à la jeunesse. les athlètes on nous a répondu par mail.

: « vous avez raison » », « texte » : « Le constat qui est un peu affligeant au sein des fédérations, c’est qu’on a tout essayé. On en est même au point où on nous dit : « vous avez raison » »Le constat qui est un peu décevant au niveau des fédérations, c’est qu’on a tout essayé. On en est même au point où on nous dit : « vous avez raison »déplore Yann Bernard. Les responsables de Sport Canada eux-mêmes ne parviennent pas à obtenir les fonds qu’ils souhaiteraient voir injectés dans les fédérations qu’ils supervisent.il a dit.

Les inconvénients du sous-financement chronique du sport canadien peuvent être douloureux pour les athlètes. Beaucoup terminent leur carrière dans des difficultés financières. Toujours selon le même rapport de 2018, un sportif sur cinq déclare avoir contracté des dettes au cours de sa carrière sportive.

 
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