Faute de logement, une femme passera l’été dans un camping du Centre-du-Québec – .

Faute de logement, une femme passera l’été dans un camping du Centre-du-Québec – .
Faute de logement, une femme passera l’été dans un camping du Centre-du-Québec – .

À 42 ans, la vie de Nadia Gagné a été complètement bouleversée suite à une séparation. Il y a quelques semaines à peine, elle avait un toit au-dessus de sa tête, mais aujourd’hui, son camping est devenu sa maison et son monospace lui sert de chambre.

Avant, je prenais beaucoup de choses pour acquises, comme l’électricité, les toilettes, la température.says Nadia Gagné.

Au moment de sa rupture, elle a compris qu’il lui serait impossible de se payer un logement à Longueuil, où elle avait auparavant vécu. Le camping du Centre-du-Québec où elle a élu domicile demeure beaucoup plus abordable.

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Nadia Gagné passe la nuit dans sa minifourgonnette qu’elle surnomme Peanut.

Photo: Radio-Canada / Zoé Bellehumeur

$, c’est limité”, “texte”:”Même en région, en Gaspésie, même un trois et demi sous 1000$, c’est limité”}}”>Même en région, en Gaspésie, même un trois et demi sous 1000$ est limitédécrit-elle.

Je suis fatiguée : c’est difficile. Il s’agit simplement d’avoir un toit au-dessus de sa tête quand on vit dans une société avec autant de ressources et de richesses.

Une citation de Nadia Gagne

Accès difficile aux ressources d’aide au logement

Au quotidien, c’est la présence de sa chienne Emma qui lui apporte un peu de lumière dans ces moments plus sombres. Toutefois, Nadia soutient que plusieurs organismes qui viennent en aide aux femmes dans sa situation refusent les animaux, ce qui ajoute une couche de complexité.

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C’est sous une tente que Nadia Gagné prépare ses repas et passe son temps libre.

Photo: Radio-Canada / Zoé Bellehumeur

Coincée dans une impasse, elle ne sait plus où donner de la tête. : \”Vous ne faites plus partie de notre région\””, “texte”: “Quand j’ai fait des demandes à Longueuil, j’ai dit que j’avais pris un camping saisonnier au Centre-du-Québec. Ils ont dit : \”Vous ne faites plus partie de notre région\””}}”>Lorsque j’ai fait des demandes à Longueuil, j’ai indiqué que j’avais pris un camping saisonnier au Centre-du-Québec. Ils ont dit : « Vous ne faites plus partie de notre région »elle se lamente.

Cette femme a ensuite reçu une réponse similaire lorsqu’elle a contacté des organismes du Centre-du-Québec qui lui ont mentionné qu’elle devrait plutôt s’adresser aux ressources de la municipalité où elle résidait.

2h10

Une situation de plus en plus courante

De plus en plus de personnes se retrouvent dans une situation similaire à celle de Nadia, selon le JE FRAPPE.

Le grand risque est que les sans-abris visibles et invisibles, comme les personnes qui vivent dans des véhicules pendant des semaines, se généralisent. Nous ne devons pas devenir insensibles à ces situations et nous ne devons pas les normaliser.

Une citation de Véronique Laflamme, spokesperson for FRAPRU

Cet organisme invite également les personnes qui le peuvent à faire appel aux services d’aide puisque les municipalités disposent d’un financement d’urgence du Québec pour soutenir les personnes en recherche de logement.

Il s’agit peut-être d’une solution à court terme, comme les gens qui resteront dans leur voiture, mais il est important que ces ménages contactent les services d’assistance d’urgence pour ne pas se retrouver in fine dans une période où le niveau des aides pourrait être moins intense.warns Véronique Laflamme.

De son côté, Nadia Gagné continue d’espérer trouver une ressource adaptée à ses besoins. Alors que la saison hivernale approche enfin, elle n’a aucune idée de ce qui l’attend lorsque le camping ne sera plus possible.

 
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