3 ans après la France, la Suisse affronte l’Italie, championne en titre ! – .

3 ans après la France, la Suisse affronte l’Italie, championne en titre ! – .
3 ans après la France, la Suisse affronte l’Italie, championne en titre ! – .

L’histoire est en train de se faire ! Désignée par de nombreux observateurs comme la favorite cachée de cet Euro 2024, la Suisse a pris le chemin des quarts de finale avec une confiance sans doute insoupçonnée.

Freuler donne l’avantage à la Suisse

29.06.2024

A Berlin, elle a battu l’Italie 2-0 pour décrocher un deuxième huitième de finale à l’Euro, trois ans après le succès aux tirs au but face aux championnes du monde françaises à Bucarest. A Berlin, cette fois, elle n’aura pas vraiment tremblé pour éliminer les tenantes du titre.

Ce succès a été obtenu grâce à deux superbes buts, une magnifique séquence de Remo Freuler à la 37e minute et une frappe imparable de Ruben Vargas, auteur de la passe décisive pour l’ouverture du score, pour le 2-0 à la 46e minute. Malgré toute sa classe et cette impression d’être devenu quasiment invincible après ses exploits lors de la phase de poules, Gianluigi Donnarumma n’a rien pu faire.

Vargas marque le 2-0 avec un but

29.06.2024

Cette victoire, la première contre l’Italie depuis… 31 ans et celle 1-0 à Berne le 1er mai 1993, mènera la Suisse à Düsseldorf samedi prochain. Son adversaire sera le vainqueur du match Angleterre – Slovaquie qui se jouera ce dimanche à Gelsenkirchen. Après sa démonstration contre l’Italie, une vérité se dessine : il devient de plus en plus périlleux de parier contre la Suisse.

La Suisse… mal payée

A la pause, la Suisse aurait pu mener… 3-0 si elle avait été accompagnée d’une plus grande réussite. Avant le but de Freuler, Breel Embolo, parfaitement lancé par Michel Aebischer, avait perdu son duel face à Donnarumma dans une position qui n’était pas loin d’être « idéale ». Et juste avant la pause, c’est Fabian Rieder, de son magnifique pied gauche, qui voit sa frappe déviée par Donnarumma sur son premier poteau.

Si Donarumma a dû livrer la marchandise pour permettre à son équipe de rester dans le match, Yann Sommer ne s’est pas vraiment inquiété lors de cette première période qui a vu la Suisse bénéficier assez clairement de la possession (58%). Les Italiens n’ont dû alerter qu’une seule fois le gardien et ses défenseurs avec un centre de Federico Chiesa repoussé par Manuel Akanji (26e).

Dans leur désormais traditionnel 3-4-2-1 mais avec Dan Ndoye dans le rôle de piston droit – la surprise du patron –, les Suisses ont exercé une maîtrise quasi totale du match. Avec Granit Xhaka toujours aussi impérial aux commandes, ils ont éteint le milieu adverse avec une rare maîtrise. Jamais dans l’histoire la « Squadra Azzurra » n’avait paru aussi désarmée, aussi inoffensive face à son voisin du nord que durant ces quarante-cinq premières minutes.

Une grosse frayeur pour Fabian Schär

Quelques secondes après la reprise, les Italiens tombaient pour le décompte. D’un superbe tir enroulé, Vargas n’a laissé aucune chance à Donnarumma pour le but du break. Un break qui aurait pu être annulé à la 52e avec une tête de Schär sur son propre poteau. Le Saint-Gallois n’était pas loin de commettre son deuxième but automatique du tournoi après avoir permis aux Ecossais d’ouvrir le score en phase de poules.

Cette frayeur mise à part, la Suisse a contrôlé cette seconde période sans difficulté. Sommer a dû attendre la 72e minute pour capter un premier tir cadré, celui du nouveau venu Mateo Retgui. Une minute plus tôt, le « magicien » Murat Yakin avait effectué ses premiers changements avec les entrées de Steven Zuber et Stergiou à la place de Vargas et Rieder, Ndoye montant d’un cran. Le Vaudois a cependant dû rapidement céder sa place à Vincent Sierro. L’heure était venue de fermer la porte.

 
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