il faudra savoir se relever après une telle claque – .

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Des abattu. Des joueurs éliminés. Certains ont mis du temps à se lever du terrain du Stade Vélodrome de Marseille, vendredi soir, après le coup de sifflet final. En voyant le Stade Toulousain soulever le Bouclier de Brennus, l’Union Bordeaux-Bègles ne pouvait que constater à quel point il était loin d’un premier titre. Les 59 points encaissés risquent de résonner longtemps dans les esprits bordelais. “Cela ressemble à une humiliation”, a admis le manager Yannick Bru. « C’est dur pour les joueurs, ils ne méritent pas ça. Mais on s’est vite rendu compte que nous n’étions pas invités. Et contre Toulouse, quand tu commences à perdre le bras de fer, ils te cassent le poignet sur la table. Cest ce qui est arrivé.”

Après avoir brisé le plafond de verre des demi-finales, l’UBB est passée complètement à côté de sa première finale. Dominé tout au long de la rencontre, impuissant, il a littéralement explosé. « On n’a jamais eu l’impression de pouvoir leur poser des problèmes, confiait l’ouvreur Matthieu Jalibert. Il y avait un niveau de décalage. Quand tu te bats toute la saison et que ça se termine comme ça, c’est compliqué. »

Dur à avaler

L’UBB voulait marquer l’histoire. Mais certainement pas en subissant la plus lourde défaite d’une finale de championnat de France. « 59 points, 40 ou 30, pour moi, c’est la même chose, soupire le demi de mêlée Maxime Lucu. On a baissé les bras au bout d’un moment parce qu’on sentait qu’on n’était pas capables de faire les bons gestes. C’est difficile à accepter, après avoir fourni autant d’efforts pour arriver en finale. »

“Nous avons posé les bases de l’avenir, je pense que nous serons meilleurs l’année prochaine”

Malgré le naufrage collectif sur cette dernière rencontre à Marseille, les Bordelais n’ont pas voulu mettre davantage la tête sous l’eau et ont voulu mettre en avant leur prestation. « On s’est quand même invité à ce dernier repas avec eux, a confié Yannick Bru. Aujourd’hui (vendredi) ce n’était pas le vrai UBB. Il ne faut pas négliger toutes les bonnes choses que l’on a faites cette année. On est au début de la construction. On a posé les bases pour l’avenir, je pense qu’on sera meilleurs l’année prochaine, peut-être même meilleurs l’année d’après. On était probablement devant sur les temps intermédiaires, on était peut-être aussi essoufflés lors de cette finale. Et on n’est tout simplement pas aussi bons que Toulouse… Des claques comme ça, ça ramène à l’humilité et au travail. C’est toujours le moteur pour repartir. J’espère qu’on se remettra de ça l’année prochaine. »

« La leçon, c’est que pour battre Toulouse en finale, il faut aller directement en demi-finale »

Pour pouvoir concourir au plus haut niveau, les Bordelais devront s’appuyer sur un effectif encore plus solide, capable de tenir le bateau lors des périodes internationales, pour ne pas toujours tirer sur la corde des mêmes éléments, et rivaliser devant avec un pack encore plus épais. Les signatures de Perchaud (Bayonne), Gray (Exeter) et Swinton (Waratahs) ont été conçues dans cette optique. A l’ouverture, Carbery (Munster) prendra le relais de Jalibert. Sur la saison qui vient de s’achever, le club girondin a utilisé une dizaine de joueurs de moins que le Stade Toulousain.

Une nouvelle étape à franchir

Pour franchir un nouveau cap en fin de saison, l’UBB doit aussi savoir prendre le chemin le plus court pour ne pas arriver « cramé » au moment fatidique. Car lors de sa finale face à Toulouse, « on a manqué de fraîcheur, rappelle Yannick Bru. La leçon, c’est que pour battre Toulouse en finale, il faut aller directement en demie. Les stats le confirment, c’est très compliqué de disputer la finale quand on est passé par un barrage. » « Il faut grandir là-dessus, confirme Maxime Lucu.

La large défaite de vendredi aura au moins permis à Bordeaux de prendre conscience de ses lacunes. « Il faut savoir reconnaître quand on est surclassé par son adversaire, a déclaré Yannick Bru. On a été surclassés, on n’a pas été invités. Il y a 20 points de trop, c’est ce qui ternit le décor. Mais la réalité, c’est que Toulouse est largement au-dessus de nous. » Et il reste encore beaucoup de travail.

 
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