comment se sont comportés les ministres du gouvernement Attal – .

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comment se sont comportés les ministres du gouvernement Attal – .

La soirée du premier tour des législatives a été difficile pour la majorité, arrivée troisième derrière le Rassemblement national (RN) et le Nouveau Front populaire (NFP). Elle l’a été aussi pour les membres du gouvernement, même si certains devraient tirer leur épingle du jeu grâce au retrait de la gauche dans le cadre de scrutins à trois ou parce qu’ils sont dans une circonscription « dorée ».

C’est le cas du Premier ministre, Gabriel AttalCandidat dans la 10e circonscription des Hauts-de-Seine, il s’est largement qualifié pour le second tour (43,8%) face à la socialiste Cécile Soubelet (35,5%). Arrivée troisième, la candidate LR-RN ne s’est pas qualifiée pour le second tour, de quoi laisser le Premier ministre sortant optimiste.

Les Hauts-de-Seine, fief du camp présidentiel

Dans la 8e circonscription du même département, le porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot devrait également être réélu après un bon premier tour (39,9%) face à la gauche et l’absence de course à trois. Dans la 9e circonscription, Stephane SejourneLe ministre des Affaires étrangères, a réussi son parachutage. Il est arrivé en tête dès le premier tour avec 46% des voix et affrontera le candidat de gauche, arrivé loin derrière (21%) tout en bénéficiant de réserves de voix à droite. Les Hauts-de-Seine confirment leur statut de place forte du camp présidentiel.

Les Yvelines sont l’autre département favorable au camp Macron. Le ministre sortant des Relations avec le Parlement, Marie Lebecdispose d’une large avance (41%) dans une course à trois face aux candidats de gauche et de LR, ce dernier étant soutenu par le RN.

Dans le même département, la situation est favorable pour la ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Aurore BergéAprès un premier tour où il l’a portée à 33,6%, elle pourrait bénéficier d’un retrait du candidat de gauche, arrivé troisième, mais sa position ferme sur les courses à trois, refusant tout retrait au profit de LFI, pourrait le conduire à maintenir sa candidature. Même dans ce scénario, elle pourrait toutefois être réélue.

Dans la deuxième circonscription, le ministre des Affaires européennes, Jean-Noel Barrotest arrivé largement en tête (35%) au premier tour et sera dans une course à trois contre la gauche et le RN au second, avec des réserves de voix de LR.

Verser Roland LescureMinistre de l’Industrie et candidat dans la 1re circonscription des Français de l’étranger qui couvre l’Amérique du Nord, le second tour s’annonce délicat mais à sa portée. Arrivé en tête au premier tour (38,8%), il affrontera au second le candidat de la gauche arrivé juste derrière lui (36,1%) mais qui n’a plus de réserves de voix. Roland Lescure pourra bénéficier des voix du candidat LR arrivé quatrième (5,2%) et de deux petits candidats, la grande incertitude pour lui étant dans le choix des électeurs du candidat RN, arrivé troisième mais qui ne peut se maintenir.

A Paris, le ministre du Commerce et de l’Artisanat, Olivia GrégoryOn peut se montrer optimiste. Dans la 12e circonscription, qui couvre une partie des 7e et 15e arrondissements, elle arrive largement en tête (39,4%) et dispose de réserves de voix dans un duel face au candidat de gauche.

Le deuxième tour s’annonce beaucoup plus difficile pour le ministre de la Fonction publique, Stanislas GuériniArrivé deuxième au premier tour avec 34%, il se retrouve en duel face à un candidat de gauche qui obtient 46%. Largement élu en 2017, il a été réélu de justesse en 2022 et a de quoi inquiéter cette année compte tenu du faible réservoir de voix dont il dispose à droite.

Dans la 1ère circonscription de la Gironde, le ministre des Comptes publics, Thomas CazenaveArrivé en tête au premier tour, il affrontera la gauche, qu’il a devancé de 4 points, et le RN dans une course à trois. Cette configuration devrait lui permettre d’être réélu, mais le ministre compte néanmoins faire campagne toute la semaine.

Dans la 1ère circonscription de Savoie, le député sortant et secrétaire d’État chargé du Numérique, Marina Ferrariest au coude-à-coude avec la candidate soutenue par le RN, Typhanie Degois (elle-même ancienne députée de la République en marche, ex-Renaissance, entre 2017 et 2022). La candidate du NFP, arrivée troisième, se retire.

La configuration similaire pour Gérald DarmaninLe ministre sortant de l’Intérieur est arrivé en tête de justesse face au RN (36% contre 34%) et il devrait bénéficier au second tour du retrait du candidat de la gauche (LFI).

Le deuxième tour s’annonce très difficile pour le ministre des Collectivités locales et des Affaires rurales, Dominique FaureArrivée troisième au premier tour derrière la gauche et le RN, elle a annoncé qu’elle restait dans la course mais ne dispose pas de voix de réserve. « Ce maintien dans la course est notre meilleure chance de consolider notre base autour de l’arc républicain que je représente et qui est de loin le meilleur choix pour la 10e circonscription. Laisser les deux extrêmes face à face serait trop risqué », a-t-elle déclaré sur X (ex-Twitter).

Des retraits pour bloquer le RN

La pilule est amère pour le ministre des Outre-mer, Marie GuevenouxEn poste depuis seulement six mois. Arrivée en troisième position dans la 9e circonscription de l’Essonne, où elle avait été élue en 2017 et réélue en 2022, elle a annoncé son retrait afin de faire barrage au RN, dont le candidat est arrivé en deuxième position derrière la gauche. Elle voulait « tout faire pour faire gagner les candidats de l’arc républicain ».

Même situation pour Sabrina Agresti-RoubacheLa secrétaire d’Etat à la Ville a annoncé son retrait après être arrivée troisième dans la première circonscription des Bouches-du-Rhône, où elle a été largement distancé par le RN et la gauche. “Les échecs arrivent, on ne se relève jamais d’un déshonneur”, a-t-elle déclaré.

Même décision pour le Ministre des Personnes Âgées et Handicapées, Fadila KhattabiArrivée également troisième dans la 3e circonscription de Côte d’Or, elle a annoncé lundi son retrait. « Je me suis engagée en politique en 2002, contre Jean-Marie Le Pen, et le fondement de mon engagement n’a pas changé. Je distingue mes adversaires politiques des ennemis de la République », a-t-elle déclaré, appelant à voter pour le candidat du NFP.

Le ministre de la Santé et membre d’Horizons, le parti d’Édouard Philippe, Frédéric Valletoux Il a résisté à la poussée du RN dans sa circonscription, la 2e de Seine-et-Marne. Il va bénéficier du retrait de la candidate de gauche, arrivée troisième, annoncé ce lundi matin.

Dans la 5e circonscription du même département de Seine-et-Marne, le ministre du Commerce extérieur, Franck Riesterdevrait aussi profiter du retrait de la gauche, arrivée troisième. Mais l’écart qu’il doit combler avec le candidat RN Philippe Fontana, arrivé largement en tête, est bien plus important puisqu’il atteint 10 points.

Retraits à gauche

Dans la 5e circonscription de Loire-Atlantique, la ministre déléguée chargée de la Jeunesse, Sarah El HairyLa candidate du RN, arrivée troisième, se retrouve dans une délicate course à trois. Elle est arrivée deuxième, à un peu plus d’un point du candidat de gauche Fabrice Roussel, mais le maintien du candidat du RN, arrivé troisième, hypothèque ses chances de réélection.

Dans la 1ère circonscription du Loir-et-Cher, le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneauvoit se profiler un duel contre le RN au second tour. A l’issue du premier, il est arrivé deuxième avec 34,5% des voix, un point derrière le RN. Il dispose toutefois d’importantes réserves de voix à gauche et à droite.

Le deuxième tour s’annonce beaucoup plus difficile pour Agnès Pannier-RunacherMinistre déléguée auprès de Marc Fesneau, dans le Pas-de-Calais, ce département étant devenu un bastion du RN. Pour sa première candidature à la députation, elle devra faire le plein de voix à gauche et compter sur le désistement du candidat du NFP (qui ne l’a pas encore annoncé ce lundi matin) après être arrivé deuxième au premier tour, loin derrière le RN.

Candidat dans la 1ère circonscription d’Eure-et-Loir, le ministre chargé du Logement, Guillaume Kasbarian Arrivé au coude à coude avec le RN au premier tour, il devrait bénéficier du retrait du candidat de gauche, qui a annoncé dimanche soir son retrait « par conviction ».

Arrivée en tête avec 33% des voix dans la 2ème circonscription des Côtes d’Armor, la secrétaire d’Etat à la Mer, Hervé Bervilledevrait également profiter du retrait de la gauche, dont le candidat est arrivé troisième et s’est qualifié pour le second tour. Arrivé troisième dans la 1ère circonscription de l’Hérault, le secrétaire d’État aux Anciens combattants, Patricia Mirallesn’a toujours pas dit si elle se retirait ou non. Avec 22%, elle termine loin derrière l’extrême droite et l’extrême gauche, ce qui rend son élection peu probable.

 
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